Les nouvelles de l'influenza aviaire et autres maladies depuis le 1er janvier 2009


Pour avoir l'historique de la grippe aviaire avant 2009, cliquez ici

Ci-dessous, vous trouverez :
* Des foyers de H5N3 en Allemagne
* H5N2 en Corée
* Les migrateurs disculpés
*Influenza aviaire faiblement pathogène de type H5 en Vendée
*Info grippe mexicaine. Lundi 27 avril 2009
*Grippe A (H1N1) chez l'animal
*Apparition d'un foyer de virus faiblement pathogène dans les Deux-sèvres. Novembre 2009
*FRANCE : un elevage de dindes reproductrices contamine par le H1N1. Janvier 2010
*TAIWAN : 49000 OISEAUX (volailles contaminés par le H5N2. Janvier 2010
*France (Morbihan) : cas de maladie de Newcastle. Décembre 2010
*France (Côtes-d'Armor) : nouveau cas de maladie de Newcastle. Janvier 2011
* Le retour de la grippe aviaire en Europe ? Novembre 2014
* Passage au niveau modéré. Novembre 2014
* Instructions du 20 avril. Avril 2015
* Levées des contraintes. 20 mai 2015
* Un cas de H5N1 en Dordogne. 25 novembre 2015
* Deux autres cas de grippe aviaire en Dordogne. 30 novembre 2015
* Trois autres cas de grippe aviaire en Dordogne et dans les Landes. 7 décembre 2015
* De nouveaux cas. 11 décembre 2015
* La situation en France au 8 janvier 2016
* La situation en France au 22 mars 2016
* La situation en France fin juillet 2016
* La situation en France au 14 septembre 2016
* La situation en France au 10 novembre 2016
* La situation en France au 16 novembre 2016
* Les dérogations possibles
* La situation en France au 1er décembre 2016
* La situation en France au 4 décembre 2016
* La situation en France au 5 décembre 2016
* La situation en France fin janvier 2017
* La situation en France fin février 2017
* Fin des mesures de précaution contre l'influenza aviaire
* La situation en France fin juin 2017
* Les mesures de biosécurité à appliquer -2017
* Niveau modéré dans les départements Savoie, Haute-Savoie et Ain
* Des cas d'influenza aviaire en Hongrie - juin 2020
* Passage au niveau modéré en France - Octobre 2020
* Passage au niveau élevé dans certains départements en France - Novembre 2020
* Un cas de grippe aviaire en France - 16 novembre 2020
* D'autres cas de grippe aviaire en France - 7 décembre 2020
* La situation au 10 décembre 2020
* La situation au 15 décembre 2020
* La situation au 21 décembre 2020
* La situation en Europe fin mars 2021
*Un cas d'influenza aviaire en Alsace (22 avril 2021)
*Niveau de risque "modéré" (24 avril 2021)
*Nouveau cas de grippe aviaire dans les Ardennes (30 avril 2021)
*Niveau de risque "négligeable" (27 mai 2021)
*Un cas de grippe aviaire dans les Ardennes (7 septembre 2021)
*Niveau de risque "élevé" (5 novembre 2021)
*La situation fin novembre 2021
*10 mai 2022 : Changements de niveau de risque
*Début juin 2022 : le niveau de risque vis-à-vis de l'IAHP a été abaissé à "négligeable" sur tout le territoire
*Eté 2022 : de nombreux foyers d'influenza aviaire sur tout le territoire
* Fin septembre 2022 : situation alarmante
* 30 septembre 2022 : passage au niveau de risque "modéré"
* Le point sur l’Influenza aviaire au 29 sept 2022, par le Dr Samuel Boucher
*Arrêté du 8 novembre 2022 qualifiant le niveau de risque ("élevé") en matière d’influenza aviaire hautement pathogène
* Bientôt un vaccin contre l'infmuenza aviaire ?
*Arrêté du 26 avril 2023 qualifiant le niveau de risque ("modéré") en matière d’influenza aviaire hautement pathogène
*Le point sur l'influenza aviaire et sa vaccination : 25 mai 2023
*11 juillet 2023 : passage au niveau "négligeable"
*28 septembre 2023 : un assouplissement pour l'exposition de nos volailles ?
*25 novembre 2023 : passage au niveau "modéré"
*4 décembre 2023 : passage au niveau "élevé"
*18 mars 2024 : passage au niveau "modéré"
*3 mai 2024 : passage au niveau "négligeable"

  Décembre 2008 :
Des foyers de H5N3 faiblement pathogène
découverts dans la région de Cloppenburg,
Basse-Saxe (Allemagne)
Entre les 10 et 18 décembre 2008,
plus de 260 0000 volailles ont été abattues.
Voir la localisation sur la carte ci-contre

 Décembre 2008 :
La République de Corée détruit un élevage de 6837 canards

Dans le cadre des mesures de lutte actuellement en cours pour l’influenza aviaire en République de Corée, une campagne de surveillance a été menée depuis septembre dernier dans tous les élevages de canards.
Le 29 décembre 2008, des échantillons fécaux prélevés dans un élevage de canards se sont révélés positifs au test d’hémagglutination (HA).
Le 31 décembre 2008, le virus a été identifié comme étant le virus de l’influenza aviaire faiblement pathogène de sous-type H5N2 par hémagglutination, inhibition de la neuraminidase et séquençage génétique.
Tous les canards de l’élevage atteint ont été abattus le 23 décembre 2008.
Source du/des foyer(s) ou origine de l´infection • Inconnue ou incertaine
Voir la localisation sur la carte ci-contre (point bleu)
 

Grippe aviaire : les migrateurs disculpés
Janvier 2009
Une étude démontre que les migrateurs ne sont pas la cause de l’épizootie de H5N1 de l’Influenza aviaire.
La nouvelle est capitale et bouscule bien des théories... Pour les expertrs internationaux réunis à Karachy (Pakistan), “une cartographie des foyers d’Influenza aviaire au cours du temps, montre que les foyers suivent des routes de commerce de volailles, beaucoup plus que des flux d’oiseaux migrateurs”.
Ces conclusions vitales se fondent sur l’analyse de 350 000 oiseaux sauvages à travers le monde. Aucun n’est porteur du virus H5N1. Les migrateurs sont surtout victimes de cette épizootie. Pas les coupables. La forme hautement pathogène du virus est apparue dans les élevages d’Asie, où elle s’est répandue pendant dix ans. Les oiseaux sauvages n’ont été touchés que dans un deuxième temps, contaminés par les oiseaux domestiques. Il y a eu ensuite à partir de 2005 quelques épisodes avérés où les oiseaux sauvages ont effectivement dispersé le virus, mais sur des distances relativement courtes et pas sur de grands parcours migratoires.
Des études montrent que le parcours du virus dans le temps et l’espace ne correspond pas aux dates des voies migratoires, en particulier des canards. Les oiseaux sauvages n’ont qu’un rôle secondaire.
Mais il était plus facile pour les autorités de reporter la faute exlusive sur les oiseaux sauvages.


SUSPICION D'INFLUENZA AVIAIRE DE CE WEEK-END EN VENDEE
(30 janvier-1er février 2009)

Vendredi 30 janvier 2009 : Suspicion et prélèvements
Dimanche 1er février 2009 : l'alerte est levée
Lot de volalles concerné : canards sur la commune de La Garnache (Vendée)
Le niveau de mortalité quotidienne a atteint 1,5 % en 24 heures.
Aussitôt des recherches virales ont été lancées dans les laboratoire nationaux, et rapidement menées suite aux moyens modernes de diagnostic (Type H5 connu dès vendredi soir, type complémentaire non N1 connu samedi et caractère faiblement pathogène connu dimanche).
Isolement d'un virus d'Influenza aviaire faiblement pathogène de type H5
L'alerte a été levée dimanche ler février 2009 dans l'après-midi (le Lot a été euthanasié dimanche).
Ci-dessous, la carte du site avec les zones d'un rayon de 3 km et 10 km ; périmètres de protection et de contrôLe obligatoire si le résuLtat avait été positif.
S'agissant d'un virus faiblement pathogène, les mesures de police sanitaire ne concernent qu'un rayon d'un kilomètre autour de l'élevage concerné.
La collaboration des vétérinaires sanitaires avec la DSV do Vendée a permis d'agir et d'écarter la suspicion rapidement.
Compte-tenu de la réglementation internationale intervenue en 2007, les déclarations internationales devront être effectuées, et on peut craindre maintenant les réactions des pays importateurs de produits français
 


INFO GRIPPE MEXICAINE -LUNDI 27 AVRIL 2009 13 H

Quoi et Où ?
Une épidémie de grippe HUMAINE se déroule sur le continent américain depuis fin Mars 2009.
Les pays touchés sont :
-en premier lieu : le Mexique,
-puis dans une moindre proportion : les Etats-Unis et le Canada.

Pourquoi l’espèce porcine est impliquée ?
. Le porc est un animal sensible et réservoir de virus de grippe dont des virus de type A/H1N1.
. Le porc possède des récepteurs communs avec l’homme pour le virus de la grippe.
. Les virus isolés des cas humains documentés depuis 5 semaines sur le continent américain présentent des segments de génome typiques de virus porcins : c’est pour cette raison qu’on parle de façon exagérée de grippe porcine. Mais tous les cas actuellement décrits sont dus à des contaminations inter-humaines : les personnes contaminées n’ont pas été en contact avec des porcs. Nous n’avons pas d’informations actuellement sur le lieu et le moment où aurait pu avoir lieu la rencontre entre ces virus d’origine humaine, porcine voire aviaire. Il n’y a pas d’informations vétérinaires mexicaines sur d’éventuels foyers de grippe porcine. Aux Etats-Unis, le virus n’est (pour l’instant) pas présent au niveau des troupeaux de porcs.

Pourquoi est-elle différente des épidémies saisonnières ?
. Parce qu’elle touche des jeunes adultes ;
. Parce qu’elle peut provoquer des signes cliniques plus graves que ceux classiquement décrits ;
. Parce qu’elle est due à un virus grippal A/H1N1 dont l’ARN est constitué de fragments présents dans différents virus dont des virus d’origine porcine. Elle est donc issue d’une recombinaison de génomes de virus d’espèces animales différentes comme cela est redouté depuis quelques années par l’OMS.

Pourquoi les informations semblent si différentes d’une source à une autre ?
Le suivi des cas humains peut paraître contradictoire selon les sources car cela dépend de la façon de recenser les cas : nombre de malades, de syndrome grippal ou nombre de malades pour lesquels le virus a été typé comme A/H1N1 homologues aux cas décrits au Mexique ;
L’information la plus fiable étant : nombre de cas confirmés par une analyse de laboratoire.

Faut-il être inquiet ?
La grippe est une maladie hautement épidémique et la vitesse de diffusion est très rapide.
La grippe est une maladie qui, dans les formes bénignes, guérit en 48h (cf. description des cas américains) surtout chez des jeunes adultes en bonne santé initialement.
L’OMS classe la situation actuelle comme « préoccupation urgente de santé publique au plan international ». Le risque d’extension est réel (un cas confirmé en Espagne, un steward en quarantaine à Londres, des cas suspectés mais infirmés en France) et des mesures de prévention sont mises en place dans les services hospitaliers de pneumologie et dans les aéroports.
On ne sait pas encore si le vaccin utilisé cette année pour la grippe saisonnière confère une protection contre le virus impliqué. La présence de virus de grippe classique ou de virus de type H5N1 sur une même zone où sévirait cette « grippe » pourrait favoriser une nouvelle recombinaison de génomes et complexifier et aggraver encore le tableau épidémique.
La viande de porc étant consommée cuite en France, et le virus détruit par la chaleur, il n’y a pas de risque à consommer de la viande de porc. Le vrai risque, c’est une contamination inter-humaine.


L’équipe porc Réseau Cristal


Maisons-Alfort, le 3 novembre 2009

Communiqué de presse

Grippe A (H1N1) chez l’animal

Face à la diffusion chez l’Homme du virus grippal pandémique A (H1N1) 2009 et à sa possible transmission à des espèces animales, l’Afssa met au point un test diagnostique spécifique de détection du virus chez l’animal, évalue les niveaux de risques de contamination inter espèces et recommande la mise en oeuvre de mesures de biosécurité et de prévention.

Un nouvel outil pour identifier le virus

Des scientifiques de l’Afssa ont mis au point une technique d’identification du nouveau virus grippal humain A (H1N1) 2009, qui permet de distinguer ce virus Influenza de ceux évoluant habituellement chez le porc et les volailles. L’Institut Pasteur a collaboré au projet en fournissant les virus isolés chez l’homme. Le laboratoire de Ploufragan de l’Afssa a été désigné, par la Direction générale de l’alimentation, laboratoire national de référence pour la mise en oeuvre de ce test diagnostique. Cet outil sera mis à disposition des laboratoires vétérinaires de diagnostic agréés par l‘Etat.

Contamination par l’Homme :
des porcs
L’Afssa rappelle que les cas d’infection des élevages de porcs par le virus A (H1N1) 2009, comme rapportés dans différents pays, sont dus à une transmission du virus par l’Homme infecté par ce virus.
L’Agence considère que des porcs infectés par le virus A (H1N1) 2009 peuvent contaminer l’Homme par voie respiratoire, écoulement nasal et aérosols (éternuements, toux), c’est-à- dire via un mode de transmission virale semblable à celui utilisé par les autres virus Influenza des mammifères.

des volailles
En l’état actuel des connaissances, les volailles, de façon générale, seraient très peu réceptives au virus A (H1N1) 2009. Deux espèces feraient exception, les dindes et les cailles, qui présentent une certaine réceptivité, bien qu’inférieure à celle des mammifères, tel le porc. Cependant, les données disponibles sont encore trop partielles pour conclure définitivement.

Contamination de l’Homme par la consommation de porc
L’Afssa considère comme nul le risque de contamination de l’Homme par ingestion de viandes et de produits à base de viandes issues de porcs infectés, compte tenu de la localisation du virus A (H1N1) 2009 dans leur organisme.

Surveillance, biosécurité et vaccination
L’Afssa recommande la création d’un réseau national d’épidémio-surveillance des virus Influenza du porc. Celui-ci devrait fonctionner en relation étroite avec les réseaux d’épidémio-surveillance des virus Influenza chez les oiseaux et chez l’homme déjà en place.

L’Afssa recommande de proposer aux professionnels de la filière porcine des mesures de biosécurité spécifiques au virus A (H1N1) 2009. L’Agence rappelle l’importance du respect des mesures générales de biosécurité en élevage porcin et avicole.

Enfin, l’Afssa recommande aux professionnels de l’élevage porcin de se vacciner préventivement vis-à-vis du virus A (H1N1) 2009.

Contacts presse : Direction de l’information et de la communication
Elena Séité, 01 49 77 27 80 - e.seite@afssa.fr


Apparition d'un foyer du virus
de l'influenza aviaire faiblement pathogène H5

Localisation : DEUX-SÈVRES :Saint Aubin du Plain
Date du rapport : 16 novembre 2009
Ce foyer a été identifié dans le cadre de la surveillance active de l'influenza aviaire en élevage.
Les volailles de l'exploitation ne présentent pas de signes cliniques.
9 000 canards prêts à gaver sont détenus sur l'exploitation, répartis en trois lots de 3 000 canards introduits respectivement dans l'exploitation le 15 juillet 2009, le 22 septembre 2009 et le 22 octobre 2009. Les 9 000 canards sont euthanasiés et détruits. L'exploitation sera ensuite soumise à des mesures de nettoyage et désinfection, puis à un vide sanitaire de 21 jours. Les volailles re-introduites feront l'objet d'une surveillance pendant les 21 jours suivant leur introduction dans l'exploitation.
L'enquête épidémiologique a montré que le virus n'a pas circulé à partir de cet élevage (pas d'élevage en lien épidémiologique ni d'élevage dans une zone de 1 kilomètre de rayon).

Note du Service d'information sanitaire de l'OIE : l'influenza aviaire H5 et H7 sous sa forme faiblement pathogène chez les volailles est une maladie à déclaration obligatoire conformément au Chapitre 10.4. sur l'influenza aviaire du Code sanitaire pour les animaux terrestres (2009).

FRANCE : un élevage de dindes reproductrices contaminé par le H1N1. Janvier 2010
Information reçue le 21/01/2010 de Dr Jean Luc Angot, Directeur Général Adjoint, Direction Générale de l'Alimentation, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, PARIS, France
Date de début 11/01/2010
Date de première confirmation de l´événement 19/01/2010
Date du rapport 20/01/2010
Date d'envoi à l'OIE 21/01/2010
Raison de notification Maladie émergente
Morbidité 35 %
Mortalité 0 %
Agent causal virus A/H1N1 pandémique (2009)
Nombre total de foyers : 1
Localisation(s) : CÔTES-D'ARMOR (EREAC)
Nombre total d'animaux atteints Espèce(s) : 8600 Sensibles : 3000 Cas Morts : 0 Détruits : 0 Abattus : 0
Commentaires Une importante chute de ponte a été observée dans un des deux bâtiments. Pas de mortalité associée. L'élevage est confiné jusqu'à 7 jours après la fin des signes cliniques. Le rappel de mesures de biosécurité a été effectué.
Mesure de lutte appliquées :
  • Quarantaine
  • accination interdite
  • Aucun traitement des animaux atteints
  • TAIWAN : 49 000 OISEAUX (volailles contaminés par le H5N2)
    Influenza aviaire faiblement pathogène (volailles), Taipei chinois
    Information reçue le 21/01/2010 de Dr Kwo-Ching Huang, Chief Veterinary Officer and Deputy Director General, Bureau of Animal and Plant Health Inspection and Quarantine , Council of agriculture, Executive Yuan , Taipei, Taipei chinois
    Agent causal Virus de l'influenza aviaire faiblement pathogène Sérotype H5N2
    Nombre total de foyers : 1 Localisation(s) : CHANG-HUA (Fang-Yuan township)
    Nombre total d'animaux atteints Espèce(s) : 49 000 Sensibles : 3000 Cas Morts : 1915 Détruits : 0 Abattus : 0
    Soustraits de la population sensible suite à la mort, à l´abattage et/ou à la destruction
    Ce foyer est co-infecté par l'anémie infectieuse du poulet, le mycoplasme et la bronchite infectieuse aviaire.
    Les opérations de nettoyage et de désinfection de l'exploitation ont été réalisées et sont terminées. Un contrôle des déplacements a également été mis en place. 19 élevages de volailles se trouvant dans un rayon de 1 km autour de l'exploitation atteinte ont été mis sous surveillance attentive et aucune évidence de l'infection n'a été trouvée, tant sur le plan clinique qu'épidémiologique.
    Note du Service de l'information sanitaire de l'OIE : l'influenza aviaire H5 et H7 sous sa forme faiblement pathogène chez les volailles est une maladie à déclaration obligatoire conformément au Chapitre 10.4. sur l'influenza aviaire du Code sanitaire pour les animaux terrestres (2009).
    Mesure de lutte appliquées
  • Quarantaine
  • Restriction des déplacements à l'intérieur du pays
  • Dépistage
  • Zonage
  • Désinfection des établissements infectés
  • Vaccination interdite
  • Aucun traitement des animaux atteints
  •  Cas de maladie de Newcastle dans le Lorbihan (France)
    Lieu : Sainte-Anne-d'Auray, Auray
    Date de communication : 23 décembre 2010
    Origine : inconnue
    Source probable : oiseaux sauvages ?
    Volailles mortes : 700
    Volailles détruites : 1800
    Les volailles présentaient des signes cliniques digestifs puis nerveux avec une mortalité croissante.
    Aucune entrée ou sortie d'animaux recensée
    Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km ont été mises en place. Les exploitations de volailles de ces zones sont soumises à des restrictions de mouvements. L'ensemble des volailes a été abattu le 23 décembre 2010. Les opérations de nettoyage et de désinfection ont débuté le 23 décembre 2010

     
    Nouveau cas de maladie de Newcastle en Bretagne

    Lieu : Langoat, Tréguier (Côtes-d'Armor)
    Date du rapport : 4 janvier 2011
    Nombre de volailles atteintes : 13 530 : détruites : 12 900 ; mortes : 630
    Pas de lien épidémiologique avec le foyer précédent du département du Morbihan.
    Source probable d'infection : oiseaux sauvages.
    L'ensemble des volailles de l'exploitation a été abattu de manière préventive le 30 décembre 2010.
    Les opérations de nettoyage et désinfection préliminaires ont été réalisées le 30 décembre 2010.
    Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km ont été mises en place autour de l'exploitation infectée.
    Les exploitations de volailles de ces zones sont soumises à une restriction des mouvements.


    Quatre questions autour du retour de la grippe aviaire en Europe (novembre 2014)
    Source : Le Monde
    Des experts dans une exploitation de canards dans le Nord-Est de l'Angleterre où des cas de grippe aviaire ont été identifiés lundi 17 novembre 2014.
    La grippe aviaire est-elle de retour en Europe ? Alors que la campagne de vaccination pour la grippe saisonnière commence en France à l'approche de l'hiver, trois pays ont été touchés par des souches d'influenza aviaire en l'espace de quinze jours.
    Un foyer est apparu au Royaume-Uni, dimanche 16 novembre, dans une exploitation élevant des canards (environ 6 000 oiseaux).
    Deux autres foyers avaient été identifiés, vendredi 14 novembre, à Hekendorp, dans le centre des Pays-Bas, dans un élevage plus conséquent – 150 000 têtes – de poules pondeuses, et le 4 novembre dans un élevage allemand d'environ 30 000 dindes près de la frontière polonaise. Ces deux derniers foyers sont dus à la même souche du virus : H5N8, jusqu'à présent cantonnée en Asie. Lundi 17 novembre, la Commission européenne a décidé d'appliquer des mesures de restriction et de confinement dans les zones entourant les exploitations agricoles concernées.
    • Quelles sont les différentes souches de grippe aviaire ?
    Il existe des dizaines de souches de grippe aviaire. Tous ces virus possèdent à leur surface deux protéines externes, l'hémagglutinine (la lettre H), qui leur permet de se fixer sur un récepteur de la cellule cible, et la neuraminidase (N), qui favorise leur décrochage de la membrane cellulaire pour infecter d'autres cellules. Au total, on compte 16 formes différentes d'hémagglutinine et 9 de neuraminidase. Toutes les combinaisons de virus existent dans la faune animale, en particulier chez les espèces aviaires.
    Dans la majorité des cas, ces virus ne touchent que les oiseaux. Des foyers apparaissent ainsi régulièrement en Asie, mais aussi en Europe. Les souches H5 et H7 sont les plus pathogènes pour les animaux. En septembre, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en garde contre une nouvelle forme H5N6, particulièrement pathogène et signalée pour la première fois en avril en Chine.
    Mais parfois, après avoir infecté des espèces aviaires, les virus mutent et acquièrent des capacités qui leur permettent de passer la barrière d'espèce et d'infecter l'homme. « Toutes les souches sont susceptibles de se transmettre un jour aux hommes », assure Vincent Enouf, virologue et responsable adjoint du Centre national de référence des virus influenza de l'Institut Pasteur.
    • Quels sont les risques pour la santé humaine ?
    Une combinaison spécifique de mutations génétiques rend le virus plus ou moins dangereux pour l'homme. Deux souches du virus de la grippe aviaire sont particulièrement suivies dans la mesure où elles ont infecté des hommes, entraînant des complications graves (pneumonies, maladies chroniques) voire la mort : H5N1, qui a provoqué plus de 400 décès, surtout en Asie du sud-est, depuis son apparition en 2003, et H7N9, qui a tué plus de 170 personnes depuis son apparition en 2013. « Les personnes infectées ont été au contact des animaux, dans des environnements avec des quantités de charges virales élevées dans l'air. C'est notamment le cas en Chine, où les éleveurs dorment avec leurs bêtes, poursuit le scientifique. Aucune souche de grippe aviaire ne s'est par contre transmise d'homme à homme. »
    Par contre, la souche H5N8, qui sévit en Chine et qui a été identifiée en Allemagne et aux Pays-Bas, bien qu'« hautement pathogène » pour les volailles, n'a pour l'instant jamais été transmise à l'homme. « Il n'y a pour l'instant pas de risque pour les hommes, d'autant que les cas de H5N8 ont été détectés dans des pays qui ont les moyens de juguler des foyers épidémiques. Il faut néanmoins continuer de les surveiller », assure Vincent Enouf.
    Préventivement, les personnels des exploitations contaminées sont malgré tout traités au Tamiflu, et les personnels chargés de tuer les bêtes et de nettoyer les exploitations sont équipés de masques et de combinaisons. Un laboratoire de référence de l'Union européenne – Weybridge, près de Londres – travaille également sur ce virus tout nouveau en Europe.
    • Comment le virus a-t-il pu arriver en Europe ?
    La souche H5N8 sévit actuellement en Chine, en Corée et au Japon depuis trois ou quatre ans. Selon un expert européen, la contamination des exploitations européennes pourrait provenir d'oiseaux migrateurs, en particulier de cygnes sauvages migrant du Nord au Sud de l'Europe. Ces oiseaux seraient des porteurs sains du virus, et l'auraient attrapé lors de contacts avec d'autres volatiles, au Nord de l'Europe, provenant, eux, d'Asie. Le virus se serait transmis aux exploitations britannique, allemande et néerlandaise par des déjections des oiseaux migratoires tombées sur les fermes. Le virus pourrait, selon les experts, être le même dans les trois foyers épidémiques identifiés.
    • Quelles sont les mesures prises par l'Union européenne pour prévenir et contrôler des épidémies ?
    L'Europe s'est dotée en 2003 d'une législation définissant les mesures de précaution à prendre d'urgence en cas d'apparition de foyers de grippe aviaire virulente. Il s'agit de la directive 2005/94/CE, qui stipule qu'en cas d'apparition d'un foyer infectieux dans une exploitation, « aucun cadavre, aucune viande provenant de volailles, […] aucun ustensile, aucune matière ni aucun déchet, aucune déjection, aucun fumier de volailles, [...] ne doit sortir de l'exploitation sans l'autorisation ». Idem pour les œufs. Les Etats membres doivent donc obligatoirement notifier les cas de grippe aviaire à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Ils doivent ensuite abattre les élevages contaminés, et appliquer des mesures de restriction et de confinement. Les mouvements des personnes sont aussi contrôlés.
    Lundi 17 novembre 2014, la Commission européenne a systématisé ces mesures de restriction dans les zones entourant les exploitations agricoles concernées. Sans attendre les décisions de la Commission, les Pays-Bas avaient pris des mesures conservatoires radicales : depuis ce week-end, et pendant encore trois ou quatre jours, ils ont interdit le transport de poulets et d'œufs dans tout le pays, et décidé d'une mesure encore plus stricte de confinement autour de l'exploitation concernée. Seize autres exploitations ont été inspectées dans un périmètre de 10 kilomètres. Les autorités sanitaires veulent éviter une propagation, alors que le pays est connu pour sa forte densité d'élevage de volailles. Les dirigeants ont aussi en tête l'épisode épidémique de 2003, où une souche de grippe aviaire avait conduit à une hécatombe aux Pays-Bas : il avait fallu tuer jusqu'à 25 millions de bêtes à l'époque.
    En Grande-Bretagne, la ferme d'élevage contaminée, située dans le Yorkshire, a été mise en quarantaine bien que les autorités britanniques aient qualifié le risque de « très faible » pour la santé publique. L'abattage des canards a commencé.
    Depuis le début du mois (novembre 2014), l'Allemagne a également mis en place des mesures restrictives dans deux zones, à 3 km autour de la ferme, puis 10 km. Depuis, « la situation est stable », selon une source européenne. Il faut entre plusieurs jours et une à deux semaines pour que la maladie se déclare chez les oiseaux après contamination. Les risques d'apparition d'autres foyers ne sont pas à exclure, estimait une source européenne, lundi, notamment en Belgique et en France, sur le parcours des oiseaux migrateurs, actuellement en route vers le Sud de l'Europe.

    Passage au niveau modéré
    26 novembre 2014 : la France s'apprête, dans les jours à venir (un arrêté va paraître) à passer au niveau "modéré" dans les mesures contre l'influenza aviaire
    à la suite de découvertes de foyers en Allemagne, Pays-Bas et Angleterre.
    Il s'agit de l'influenza aviaire H5N8 (différente de la H5N1 de 2005)
    Cette H5N8 n'est pas transmissible à l'homme (contrairement à la H5N1)
    Rappel : il y a plusieurs niveaux d'alerte : négligeable, faible, modéré, élevé, très élevé
    Il y a dans notre pays des zones à risque particulier (généralement des zones humides):
    ces zones sont indiquées dans l'annexe 7 de l'arrêté du 24 janvier 2008 :
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000017991360&categorieLien=id
    en partie 1 de cette annexe : les zones à risque particulier prioritaires
    en partie 2 : les zones à risque particulier complémentaires

    Les principales conséquences pour notre activité sont (en termes simples):
    Mesures appliquées dans les zones à risque particulier prioritaires :
    - les rassemblements d’oiseaux (expositions) sont interdits. Les oiseaux provenant d’un lieu de détention situé dans une zone à risque particulier prioritaire d’une partie du territoire national où le niveau de risque épizootique est modéré ne peuvent participer à aucun rassemblement sur le territoire national ;
    - tout détenteur d’oiseaux est tenu de confiner ses oiseaux ou de les protéger par des filets.

    Instruction technique DGAL/SDSPA/2015-373 du 20 avril 2015

    Un nouveau texte vient d'être publié par nos autorités. J'ai extrait ci-dessous les extraits intéressants. D'après ce que je comprends, les interdictions sont levées pour les petits oiseaux (ornithologie)et les pigeons... et que l'avis de l'ANSES est attendu (à mon avis vers le 15 mai) pour les volailles

    L'AM du 27 novembre 2014 définit le risque d'influenza aviaire hautement pathogène au niveau modéré. Cela entraîne un renforcement des mesures de surveillance et de biosécurité visant tous les détenteurs d'oiseaux et vis-à-vis de la faune sauvage. Les mesures sont renforcées dans certaines zones à risque prioritaires. La présente note modifie les mesures applicables en matière de rassemblements d'oiseaux.
    L’augmentation du niveau de risque s’est traduite par le renforcement de la mise en oeuvre de mesures de biosécurité, l’interdiction de certaines manifestations, l’augmentation du niveau de vigilance et de la sensibilité de la surveillance.
    Le nombre de suspicions en oiseaux domestiques et de recherches d’influenza sur des oiseaux sauvages trouvés morts a augmenté sans qu’aucun cas d’IAHP ne soit confirmé. Par ailleurs, la situation dans les pays voisins ne semble pas évoluer de façon épizootique, le nombre de cas déclarés, en relation avec les obligations réglementaires de déclaration, est resté faible. Les quatre derniers foyers ont été détectés dans des pays non voisins de la France.
    C’est dans ce contexte que j’ai demandé à l’Anses une expertise sur l’évolution du risque influenza aviaire.
    Dans l’attente de cet avis et sur la base des mesures déjà en place et de la vigilance exercée à tous les niveaux, j’ai décidé de lever certaines interdictions relatives aux rassemblements.
    Dans les zones à risque particulier prioritaires, le niveau de risque modéré entraîne une interdiction des rassemblements d’oiseaux et une interdiction de la participation d’oiseaux détenus dans ces zones aux rassemblements ayant lieu sur le territoire national. Dérogations concernant les oiseaux appartenant aux espèces listées en annexe 6 de l’arrêté du 24 janvier 2008 (principalement les oiseaux d’ornement et les pigeons voyageurs)
    - Par dérogation, les rassemblements concernant uniquement des oiseaux appartenant aux espèces listées en annexe 6 sont autorisés dans les zones à risque particulier prioritaires
    - et les oiseaux des espèces listées à l’annexe 6 (voir ci-dessous) détenus dans les zones à risque particulier prioritaires peuvent participer à des rassemblements qui se déroulent sur l’ensemble du territoire continental.
    Dérogation concernant les pigeons voyageurs et les pigeons de sport
    - Par dérogation, les rassemblements et lâchers de pigeons voyageurs et de pigeons de sport, espèces figurant sur la liste de l’annexe 6, sont autorisés dans les zones à risque particulier prioritaires
    - et les pigeons voyageurs et de pigeons de sport (annexe 6) détenus dans les zones à risque particulier prioritaires peuvent participer à des rassemblements sur l’ensemble du territoire continental.
    Le survol de zones administratives faisant l’objet de mesures de restriction est interdit. Les mesures de restriction concernées sont les zones réglementées qui sont mises en place suite à des foyers en élevage ou des cas dans la faune sauvage.

    A N N E X E 6
    TABLEAU SYNTHÉTIQUE DES ESPECES D’OISEAUX RÉPUTÉS ÉLEVÉS DE MANIÈRE SYSTÉMATIQUE EN VOLIÈRE ET POUVANT À CE TITRE BÉNÉFICIER DE DÉROGATIONS À L’INTERDICTION DES RASSEMBLEMENTS
    Apodiformes. Colibris.
    Columbiformes. Toutes espèces (sauf pigeons voyageurs et pigeons de sport).
    Cuculiformes. Toutes espèces.
    Galliformes. Cailles peintes de Chine et cailles du Japon.
    Passériformes. Toutes espèces.
    Piciformes. Toucans.
    Psittaciformes. Toutes espèces.

    Passage du niveau "modéré" au niveau "négligeable"

    Arrêté du 12 mai 2015 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène

    Objet: diminution du niveau de risque épizootique d’influenza aviaire passant sur l’ensemble du territoire national métropolitain de « modéré » à « négligeable ».
    Entrée en vigueur: le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication (C'est à dire le 21 mai).
    Notice : cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire est pris suite à l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
    Des cas d’influenza aviaire hautement pathogène dus au virus de sous-type H5N8 avaient été identifiés dans la faune sauvage et chez les oiseaux domestiques dans des pays voisins de la France au cours de l’hiver 2014-2015.
    En application de l’arrêté du 24 janvier 2008 référencé ci-dessous, la diminution du niveau de risque de « modéré » à « négligeable » lève les mesures en matière de confinement, de rassemblements d’oiseaux et de transport d’appelants pour la chasse au gibier d’eau, mais maintient des mesures de prévention en matière de biosécurité.
    Références: arrêté du 24 janvier 2008 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et au dispositif de surveillance et de prévention chez les oiseaux détenus en captivité.
    Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
    Arrête: Art. 1er. – Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 24 janvier 2008 susvisé est qualifié de «négligeable» sur l’ensemble du territoire national métropolitain.
    Art. 2. – L’arrêté du 27 novembre 2014 qualifiant le niveau de risque épizootique en raison de l’infection de la faune sauvage par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.
    Art. 3. – Le directeur général de l’alimentation est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
    Fait le 12 mai 2015.
    Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de l’alimentation, P. DEHAUMONT
    20 mai 2015
    JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 103


    25 novembre 2015 : un cas de H5N1 en Dordogne

    Un cas d'influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé dans un élevage familial de la Dordogne, à la suite d’une mortalité anomale de volailles ayant entraîné immédiatement la réalisation de prélèvements pour analyse par la Direction départementale en charge de la protection des populations.
    La confirmation du cas d’influenza aviaire a été établie dans la soirée du mardi 24 novembre par l’agence nationale d’évaluation des risques (Anses) et la souche du virus a pu être identifiée. Il s’agit d'une souche H5N1. Le séquençage de la souche est en cours mais il semble s'agir d’une souche déjà détectée en Europe mais qui présentait jusqu'à lors un profil faiblement pathogène.
    Le plan d'urgence a été activé et des zones de protection et de surveillance de 3km et 10 km ont été mises en place autour de l'élevage. Une surveillance élargie va être mise en place.
    L'ANSES sera saisie afin d'évaluer la dangerosité éventuelle et potentielle pour l'homme.


    30 novembre 2015 : Deux autres cas de grippe aviaire en Dordogne

    A la suite de la détection d’un premier cas d’influenza aviaire dans une basse-cour le 24 novembre, le plan national d’intervention sanitaire d’urgence a été immédiatement activé, conformément aux dispositions européennes et internationales. Parmi les actions déployées sans délai, la Direction départementale de la protection des populations de Dordogne a mis en place des zones de protection et de surveillance renforcées autour de la basse-cour. De plus, une surveillance active élargie a été mise en œuvre dans les élevages qui font l’objet d’une surveillance annuelle vis-à-vis du virus de l’Influenza aviaire. Des prélèvements ont ainsi été réalisés dans différents élevages de Dordogne, malgré l’absence de mortalités ou de signes cliniques.
    Les résultats de ces prélèvements ont révélé la présence de souches d’Influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles dans deux élevages. Leur séquençage détaillé est en cours de réalisation par l’ANSES.
    Afin de protéger et de limiter la propagation de la maladie à d’autres élevages d’espèces sensibles, les services du ministère de l’agriculture procèdent actuellement à l’abattage de l’ensemble des animaux des élevages concernés et ont décidé la mise en place de mesures de biosécurité dans tout le département.
    Par ailleurs, il convient de rappeler que l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.
    La mobilisation des services de l’Etat est totale aux côtés des professionnels pour limiter la propagation et les conséquences de la maladie, notamment à l’exportation.


    7 décembre 2015 : Trois autres cas de grippe aviaire en Dordogne et dans les Landes

    A la suite de la détection de 3 foyers d’influenza aviaire dans le département de la Dordogne une surveillance renforcée a été mise en place sur l’ensemble du territoire national, avec notamment une surveillance active des signes cliniques évocateurs de l’influenza aviaire chez les espèces sensibles. Les mortalités anormales détectées par les éleveurs ont elles aussi conduit à des prélèvements systématiques.
    De nombreuses suspicions sont d’ores et déjà levées mais trois nouveaux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été confirmés, deux dans les Landes (pintades et canards) et un en Dordogne (canards).
    Pour en savoir plus sur la situation sanitaire : http://agriculture.gouv.fr/en-savoir-plus-sur-linfluenza-aviaire
    Le Ministère de l’agriculture a décidé immédiatement du déploiement des mesures de protection destinées à prévenir le risque de propagation de la maladie dans les nouveaux foyers et dans les nouveaux départements touchés par l’influenza aviaire (zones de protection et de surveillance, mesures de biosécurité, abattage des animaux des foyers).
    Le Gouvernement est mobilisé au côté de professionnels concernés pour les aider à faire face à cette épizootie.
    Stéphane Le Foll, rappelle aux consommateurs que l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.


    11 décembre 2015 : Nouveau cas

    Après le Périgord, la Haute-Vienne, les Landes et le Gers, les Pyrénées-Atlantiques sont à leur tour touchées par l'influenza aviaire. Un nouveau cas de grippe de type H5N9 a été confirmé vendredi dans un élevage de 1.500 canards à Arrosès, à la limite des Pyrénées-Atlantiques, du Gers et des Hautes-Pyrénées.
    C'est une petite exploitation qui a démarré l'année dernière avec 1.500 canards. La famille d'éleveurs a commencé à s'inquiéter dimanche dernier quand les premiers canards sont morts. Après des premières analyses, ils ont averti le maire de la commune et la préfecture ce jeudi soir soir.
    Les 1500 canards vont être abattus dans les prochaines jours. Tout l'atelier va être désinfecté et laissé sans animaux pendant au moins trois semaines, le temps que les analyses montrent s'il reste encore une souche de grippe aviaire. En attendant, les gendarmes ont mis en place un périmètre de sécurité de trois kilomètres autour de l'exploitation.
    Les autres élevages de volailles dans un rayon de dix kilomètres autour d'Arrosès vont également subir des tests dans les prochains jours pour vérifier qu'il n'ont pas de cas de grippe aviaire.
    Au total, le ministère de l'Agriculture recense désormais "13 foyers d'influenza aviaire". L'épizootie qui touche le sud-ouest de la France a commencé en Dordogne avec l'identification d'un premier foyer hautement pathogène pour les volailles le 24 novembre dernier.


    8 janvier 2016 : La situation

    Quelle est la situation actuelle en France ?

    Mise à jour le 08/01/2016 à 17h.

    Au total, à ce jour, 67 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été détectés dans 7 départements du Sud-Ouest de la France.

    L’ANSES a rendu son avis rendu le 14 décembre 2015, sur la dangerosité potentielle pour l’homme de la souche d’influenza aviaire identifiée, avec notamment les résultats du séquençage total de la souche H5N1, détectée dans le premier foyer en Dordogne. Elle a confirmé l’absence pour cette souche H5N1 des principaux marqueurs de dangerosité pour l’homme.

    Retrouvez ci-dessous le détail des foyers par département ci-dessous :

    EN DORDOGNE, 13 FOYERS

    - Le 24 novembre un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles (H5N1) dans une basse-cour de 32 poules, à Biras;

    - Le 28 novembre, un foyer de virus influenza H5 hautement pathogène pour les volailles (H5N1 et H5N9) dans un élevage de 14 000 canards à Saint Paul La Roche ;

    - Le 30 novembre, un foyer de virus influenza aviaire H5N2 hautement pathogène (1000 oies) à Domme ;

    - Le 4 décembre, à Cénac et Saint Julien, un élevage de 1 000 canards et 4 000 poules a été confirmé comme foyer dans le cadre du programme national de surveillance. Les prélèvements qui se sont révélés positifs en H5 hautement pathogène pour les volailles ont été réalisés sur des canards. L’élevage était situé dans la zone réglementée de Domme (zone de surveillance).

    - A Nantheuil, le 7 décembre, un élevage de 1 000 canards s’est révélé positif en H5 hautement pathogène dans le cadre de la surveillance mise en place pour la sortie d’animaux de la zone réglementée.

    - A Bosset, le 7 décembre, un foyer d’influenza H5 N9 dans un élevage de 630 canards a été détecté à la suite de signes cliniques.

    - A Montignac, un élevage d’environ 30 canards, oie et poulets a été confirmé en foyer H5N1 le 8 décembre.

    - Le 14 décembre, à Bosset, un foyer de H5N1 a été détecté dans un élevage de 1 070 canards.

    - Le 14 décembre, deux foyers , l’un de H5 N9, l’autre de H5N1/H5 N9 ont été déclarés à Campagnac-les-Quercy dans des élevages de 1000 canards.

    - Le 15 décembre, dans le cadre d'une sortie pour abattage, un foyer été déclaré à Saint Amand de Coly dans un élevage de 1000 canards. La souche identifiée est du H5 hautement pathogène.

    - Le 18 décembre, à l'occasion d'une sortie de zone pour abattage, un foyer a été déclaré à Lardin Saint Lazare dans un élevage de 480 canards de la zone réglementée de Montignac. La souche de H5 hautement pathogène correspondante est en cours de détermination.

    - Un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène H5N1 a été déclaré le 30 décembre 2015 dans un élevage de 30 poules, 150 pigeons et 4 paons, dans la commune de Celles en Dordogne.

    DANS LES LANDES, 28 FOYERS

    - Le 6 décembre, un élevage situé à Josse de 500 canards en gavage a été dédecté (H5 hautement pathogène) ;

    - Le 6 décembre, à Doazit , à la suite d’une mortalité anormale de pintades (700 mortes sur 4 000 pintades), un élevage a aussi été confirmé comme foyer (H5N9). L’élevage comporte également 8 800 poules, 4 550 chapons et 7 200 pintadeaux.

    - Le 9 décembre, à Horsarieux, la souche H5N9 a été détectée dans une élevage de 4 000 pintades, 12 600 poulets, 3 500 poulets chapons et 960 canards.

    - Le 14 décembre, à Doazit, un foyer de H5N2 a été détecté dans un élevage de 1 700 canards.

    - Le 14 décembre, 3 foyers ont été déclarés dans des élevages de canards à l'occasion d'une sortie de zone pour abattage, dans les communes de Saint Etienne d'Orthe (zone réglementée de Josse, élevage de 1944 canards, H5 N9), Bergouey (élevage de 500 canards, H5 hautement pathogène) et Monségur (élevage de 2300 canards, zone réglementée de Doazit, H5 N1).

    - Le 15 décembre, 6 foyers d'influenza hautement pathogène pour les volailles ont été déclarés à l'occasion d'une sortie de zone pour abattage, dans les communes de :

    ·         Momuy, élevage de 6000 canards ; H5 N2

    ·         Saint-Cricq-Chalosse : élevage de 357 canards ; H5 hautement pathogène

    ·         Montaut, : élevage de 600 canards ; H5 N9

    ·         Gaujacq : élevage de 543 canards ; H5N9

    ·         Serreslous-et-Arribans : élevage de 845 canards ; H5 hautement pathogène

    ·         Hauriet (zone réglementée de Doazit-Horsarrieu) : élevage de 380 canards ; H5 hautement pathogène

    - Le 17 décembre à l'occasion d'une sortie de zone pour abattage, quatre foyers d’influenza aviaire H5 hautement pathogène ont été déclarés dans les communes de :

    ·         Montaut, dans un élevage de 320 oies, 300 poulets et 350 canards.

    ·         Saint Sever, dans un élevage de 1060 canards

    ·         Aubagnan, dans un élevage de 600 canards et 170 chapons

    ·         Eyres Moncube, dans un élevage de 2104 canards.

    La finalisation de la détermination des souches est  en cours.

    - Le 18 décembre, un foyer d'influenza H5N2 et H5N9 hautement pathogène a été déclaré à Saint Cricq en Chalosse dans un élevage de 12 000 canards.

    - Le 19 décembre, un foyer d’influenza H5 hautement pathogène a été déclaré à Serre-Gastondans un élevage de canards.

    - Le 21 décembre, un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène a été identifié à Cagnotte suite à une suspicion clinique dans un atelier de gavage de canards.

    Sept autres foyers d'influenza aviaire H5 hautement pathogène ont été déclarés dans des ateliers de gavage de canards dans le cadre d'une sortie pour abattage depuis la zone réglementée de Doazit :

    ·         3 foyers ont été identifiés dans la commune d'Eyres Moncube dont deux sont associés à une souche H5N9 hautement pathogène

    ·         4 autres foyers ont été déclarés dans les communes de Cazalis, Hauriet, Mugron et Montsoue. La souche du foyer de Montsoue a été identifiée le 21 décembre comme étant un virus influenza H5N9 hautement pathogène.

    - Un foyer a été déclaré le 5 janvier 2016 dans un élevage de 4400 poulets et 950 canards, dans la commune de Toulouzette

    Les souches correspondantes sont en cours de détermination.

    EN HAUTE-VIENNE, UN FOYER

    En Haute-Vienne, le 9 décembre, un seul foyer a été confirmé dans un élevage de volailles (80 poules, 60 chapons et poulardes, 20 canards, 80 cailles) à Les Billanges. La souche identifiée est la souche hautement pathogène pour les volailles H5N1.

    DANS LE GERS, 10 FOYERS

    - Un foyer H5N2 hautement pathogène a été détecté le 10 décembre dans un élevage de 8 300 canards à Manciet.

    - Un foyer H5 hautement pathogène pour les volailles a été déclaré le 15 décembre dans un élevage de 1 500 canards à Panjas, à l'occasion d'une sortie de zone réglementée pour abattage.

    - Une souche H5 hautement pathogène a été identifiée le 15 décembre 2015 dans un élevage de 2 000 pintades et canards à Mirande, suite à une suspicion clinique. Le typage de la souche est en cours de détermination.

    - Le 17 décembre, trois foyers d'influenza H5 hautement pathogène pour les volailles ont été déclarés dans des élevages de canards sur les communes de Cazaubon (980 canards), Eauze (1000 canards) et Caupenne d'Armagnac (1 400 canards). Ces foyers ont été identifiés dans le cadre d'une sortie des animaux pour abattage. Les souches d'influenza relatives à ces cas sont en cours de détermination.

    - Le 17 décembre, un foyer d’influenza hautement pathogène a été déclaré à Averon Bergelle dans un élevage de 700canards.

    - Le 19 décembre, un foyer d’influenza hautement pathogène a été déclaré à Ayzieu dans un élevage de canards. Un autre foyer H5 hautement pathogène a été identifié à Saint Michel dans un élevage de 32.000 poulets et canards.

    - Le 22 décembre, un foyer d’influenza hautement pathogène a été confirmé à Montaut dans un atelier de gavage de 415 oies. La souche virale est en cours de détermination.

    DANS LES PYRÉNÉES ATLANTIQUES, 11 FOYERS

    - A Arroses, un foyer H5N9 a été confirmé le 11 décembre dans un élevage de 500 canards.

    - Un foyer d'influenza aviaire H5 hautement pathogène a été déclaré le 15 décembre 2015 à Uzan dans un élevage de 8748 canards.

    - Le 18 décembre deux foyers d'influenza aviaire H5 hautement pathogènes ont été déclarés dans des élevages de canards dans les communes de Maucor (736 canards) et de Saint Jammes (900 canards).

    - Le 18 décembre, une souche H5 hautement pathogène a été identifiée à Crouseilles dans un élevage de 1810 canards.

    - Le 18 décembre, un foyer d’influenza H5 N9 hautement pathogène a été déclaré dans un élevage de 632 canards à Vialer.

    - Le 19 décembre, un foyer d’influenza H5 hautement pathogène a été déclaré à Charre dans un élevage de 3100 canards

    - Le 20 décembre, trois foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été déclarés dans des élevages de canards à Navailles-Angos (500 canards), Cosledaà-Lube-Boast (500 canards) et Escoubes (500 canards).

    - Un foyer  a été déclaré le 6 janvier 2016 dans un élevage de 10000 poulets et 4000 canards, dans la commune de Gabat    

    DANS LES HAUTES-PYRÉNÉES, 3 FOYERS

    - 1 cas d'influenza H5 hautement pathogène a été détecté le 18 décembre 2015 dans la commune de Labatut-Rivière dans un élevage de 888 canards, dans la zone réglementée d'Arroses. La souche est en cours de détermination.
    - Un autre foyer H5 N2 hautement pathogène a été déclaré le même jour à Ossun dans un élevage de 725 oies.
    - Un foyer a été identifié à Bazillac le 22 décembre dans un élevage de 3000 canards et 2600 oies. La souche est en cours de détermination.

    DANS LE LOT : UN FOYER

    - Un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène H5N1 a été déclaré le 4 janvier 2016 dans un élevage de 260 pintades, 280 canards, 650 poulets de chair et 60 poules pondeuses, dans la commune de Miers.

     

     

     

    Liste des départements et des communes classés en zones de production (ZP)

    Liste des départements et des communes classés en zones de surveillance (ZS)

    Situation au 14 septembre 2016
    Le comité permanent européen sur la santé animale (CPVADAAA) qui s'est tenu hier à Bruxelles a acté la levée de la zone de restriction influenza aviaire à partir du 15 septembre. La Commission européenne a salué le travail de la France dans la gestion de cette crise sanitaire sans précédent et qui nous avait conduit à mettre en place une stratégie de lutte totalement inédite en Europe. Cette levée de la zone de restriction est une avancée majeure dans la stratégie d'éradication de l'influenza aviaire sur notre territoire et traduit la confiance de la Commission européenne et des Etats membres dans notre organisation et notre gestion sanitaire de la maladie. Ce succès traduit l'importance du travail en concertation entre les professionnels des filières volailles, les vétérinaires sanitaires, l'Anses, les écoles vétérinaires et les services de l'Etat. Nous rappelons également que les efforts notamment en termes de surveillance et de mise en place de mesures de biosécurité dans les élevages doivent être poursuivis pour recouvrir au plus vite et conserver le statut indemne de la France. Vous trouverez en pièce jointe (ci-dessous)l'arrêté abrogeant l'arrêté du 9 février dernier et qui sera publié demain au journal officiel de la République française. Cet arrêté maintient cependant des dispositions applicables à la gestion des troupeaux de reproducteurs séropositifs de la zone de restriction. est également jointe au présent mail la note des autorités françaises à la Commission européenne rendant compte des actions de surveillance engagées ayant permis de lever la zone de restriction.
    Cordialement
    M. Patrick DEHAUMONT
    Directeur Général de l'Alimentation

    Arrêté du 14 septembre 2016
    déterminant des dispositions de lutte transitoires contre l’influenza aviaire hautement pathogène
    NOR : Publics concernés : détenteurs d'oiseaux, chasseurs et utilisateurs du milieu naturel, vétérinaires, laboratoires d'analyses départementaux, professionnels de l'aviculture.
    Objet : lutte contre l’influenza aviaire hautement pathogène.
    Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le jour de sa publication.
    Notice : l’arrêté abroge l’arrêté du 9 février 2016 déterminant des dispositions de lutte complémentaires contre l’influenza aviaire hautement pathogène suite à la détection de la maladie sur le territoire français est abrogé et introduit des dispositions transitoires pour le suivi de certains troupeaux à risque jusqu’à leur élimination et la vérification du statut indemne des exploitations concernées.
    Références : l'arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr). Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
    Arrête :
    Article 1er
    Les exploitations de palmipèdes reproducteurs ou futurs reproducteurs localisées dans la zone de restriction définie à l’article 2 de l’arrêté du 9 février 2016 déterminant des dispositions de lutte complémentaires contre l’influenza aviaire hautement pathogène suite à la détection de la maladie sur le territoire français dans sa rédaction en vigueur au 14 septembre 2016 et qui hébergent des troupeaux ayant présenté des résultats positifs au dépistage sérologique de l’influenza aviaire organisé entre le 1er janvier 2016 et le 1er juin 2016 sont classées à risque et font l’objet d’un arrêté de mise sous surveillance (APMS) qui entraîne, en lieu et place des mesures fixées à l’article 5 de l’arrêté du 18 janvier 2008 susvisé, l’application des mesures suivantes :
    - suivi renforcé de l’application des mesures de biosécurité prévue par l’arrêté du 8 février 2016 susvisé, en tenant compte de l’analyse de risque et des mesures prévues dans le plan de maîtrise sanitaire (PMS) global validé par le directeur départemental en charge de la protection des populations avant l’entrée en vigueur du présent arrêté. Ce plan vise à empêcher les risques de contamination entre les troupeaux et ateliers au sein de la structure d’accouvage concernée ainsi que les risques de diffusion vers d’autres exploitations de volailles. Le PMS détaille les opérations de nettoyage et de désinfection qui s’appliquent spécifiquement tant que des animaux séropositifs sont présents et suivant leur départ ;
    - obligation de dépistage virologique des troupeaux séropositifs tous les 15 jours. Le préfet peut également ordonner la réalisation d’un suivi sérologique et virologique, des troupeaux à risque éventuellement identifiés dans le cadre du PMS, adapté au risque et maintenu jusqu’à l’élimination de tous les troupeaux séropositifs. Les frais de dépistages de ces différentes catégories de troupeaux sont à la charge de l’intéressé. Le préfet peut également imposer l’abattage préventif du ou des troupeaux concernés ;
    - nettoyage et désinfection des locaux et des parcours ayant hébergé les troupeaux séropositifs et des circuits d’élimination et système de stockage des effluents concernés ;
    - interdiction de mise en place d’oiseaux dans les locaux et les parcours hébergeant ou ayant hébergé des troupeaux séropositifs avant la réalisation des mesures de nettoyage et de désinfection précitées ;
    - dépistage virologique et sérologique de l’influenza aviaire, dans un délai de 21 jours après l’élimination des troupeaux séropositifs, de l’ensemble des troupeaux identifiés dans le cadre du PMS ainsi que des lots utilisés pour le repeuplement des bâtiments ayant hébergé les lots séropositifs.
    L’APMS est levé à l’issue de la réalisation des mesures précitées.
    Article 2
    L’arrêté du 9 février 2016 déterminant des dispositions de lutte complémentaires contre l’influenza aviaire hautement pathogène suite à la détection de la maladie sur le territoire français est abrogé.
    Article 3
    Le directeur général de l’alimentation et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
    Fait le 14 septembre 2016
    Pour le ministre et par délégation :
    Le chef du service des actions sanitaires en production primaire,
    B. FERREIRA

    Situation au 10 novembre 2016
    _ Influenza aviaire dans certains pays de l’Union européenne : le ministère de l’agriculture annonce un renforcement des mesures de surveillance de la faune sauvage et rappelle l’importance des mesures de biosécurité dans tous les élevages de volaille _
    Des cas d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 ont été détectés chez des oiseaux sauvages en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Croatie, aux Pays-Bas, au Danemark et également autour du lac de Constance, à la frontière entre la Suisse, l’Allemagne et l'Autriche. Cet épisode n’a aucun lien avec l’épizootie rencontrée dans le Sud Ouest en début d’année 2016.
    Afin de prévenir tout risque de propagation de ce virus sur notre territoire, le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt rappelle aux professionnels des filières volailles l’importance de bien mettre en place les mesures de biosécurité sur leur exploitation. Ces mesures de biosécurité ont été renforcées par l'arrêté du 8 février 2016 et sont d'application nationale depuis le 1er juillet 2016.
    Dès aujourd’hui, le ministère de l'agriculture déclenche avec l’appui de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), un plan de surveillance active renforcé de la faune sauvage sur l'ensemble de son territoire. Cette surveillance renforcée va permettre de pouvoir réagir, le cas échéant, le plus rapidement possible pour éradiquer tout nouveau foyer et éviter ainsi au maximum le risque de nouvelles contaminations. La vigilance vis-à-vis des signes cliniques de la maladie concerne également tous les détenteurs de volailles.
    Par ailleurs, du fait de la propagation rapide du virus et des conditions climatiques favorables pour sa diffusion, le ministère de l’agriculture a saisi ce jour l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin d’évaluer quelles sont les zones du territoire national les plus exposées. Un avis sera rendu sous 8 jours.
    Le niveau de risque vis-à-vis de l'influenza aviaire va ainsi au minimum passer de négligeable à modéré. Un avis aux opérateurs a été diffusé pour mettre en place des mesures de protection adéquates.
    Cela conduirait alors à la mise en place de mesures additionnelles de protection en application de l'arrêté du 16 mars 2016, dans les communes à risque placés en niveau modéré.
    Ces mesures concernent l'abaissement des seuils réglementaires de suspicions cliniques, la protection des élevages de volailles plein air, le confinement des basse-cours, des restrictions potentielles sur l'utilisation des appelants pour la chasse au gibier d'eau et le lâcher de gibier à plume, des restrictions pour les rassemblements de volailles et les lâchers de pigeons depuis ces zones.
    L'arrêté d'élévation de niveau de risque pourrait adopté en fin de semaine prochaine.
    La vigilance de chacun est appelée pour signaler toute mortalité sur des oiseaux sauvages.

    Situation au 16 novembre 2016
    De nouveaux cas d'influenza aviaire hautement pathogène ont été détectés chez les oiseaux sauvages et dans des élevages commerciaux en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Croatie, aux Pays Bas, au Danemark et également autour du lac de Constance, à la frontière entre la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche. Le virus a également été détecté en Israël.
    Compte tenu de cette situation inquiétante tant par la diffusion large des cas détectés que du caractère très pathogène constaté pour les volailles, l'agence nationale de sécurité des aliments, de l'environnement et du travail (Anses) ainsi que l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont été saisis en urgence afin d'évaluer la nécessité de relever le niveau de risque pour la France tel que prévu par l'arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et aux dispositifs associés de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs. Ce niveau de risque était jusqu'à présent qualifié de « négligeable ».
    Par arrêté qui paraitra demain (17 novembre 2016), le niveau de risque sera élevé sur les zones à risque particulier (zones humides) et modéré sur le reste du territoire métropolitain.
    Depuis le 1er juillet 2016, l'arrêté du 8 février 2016 relatif aux mesures de biosécurité dans tous les élevages : le confinement (ou la protection par des filets) des élevages non-commerciaux (basses-cours) est obligatoire sans dérogation possible sur tout le territoire métropolitain.
    En zone à risque particulier, le confinement (ou la protection par des filets) s'applique aussi aux élevages commerciaux : une dérogation sera permise sous couvert de réduction des parcours et validation du plan de biosécurité par une visite du vétérinaire sanitaire.
    Les rassemblements de volailles sont interdits en zone à risque particulier.

    La mise en mouvements des appelants et les lâchers de pigeons sont interdits sur tout le territoire métropolitain.
    Le lâcher de gibiers est interdit en zone à risque particulier ; il est possible dans la zone à risque modéré sous couvert de mesures de traçabilité.

    Voici le texte permettant des dérogations en ce qui concerne les expositions (j'ai ajouté quelques commentaires, en italiques et souligné quelques passages). Il s'agit de lArrêté du 16 mars 2016, article 7:
    Les rassemblements d’oiseaux organisés à l’occasion des foires, marchés, expositions, concours ou diverses démonstrations publiques et la participation de certains oiseaux à des rassemblements peuvent être interdits lorsque le niveau de risque épizootique est «modéré» ou «élevé», selon le lieu du rassemblement et le lieu de détention d’origine des oiseaux.
    La présentation d’oiseaux par un seul détenteur n’est pas considérée comme un rassemblement.
    Les modalités de mise en oeuvre de ces interdictions sont les suivantes :
    1. Dans les parties du territoire métropolitain où le niveau de risque est «modéré» :
    1.a. Les rassemblements d’oiseaux sont interdits dans les zones à risque particulier.
    – Par dérogation, les rassemblements d’oiseaux appartenant à des espèces réputées élevées de manière systématique en volière peuvent être autorisés par le préfet. La liste des ordres auxquels appartiennent ces espèces figure en annexe 2 du présent arrêté (il s'agit des pigeons et des cailles).
    – Par dérogation, les rassemblements d’autres oiseaux (donc coqs, poules, oies, canards, dindons, pintades) peuvent être autorisés par le préfet aux conditions suivantes :
    – le rassemblement a lieu sur un site ne permettant pas de contact avec l’avifaune sauvage;
    – et les oiseaux participant au rassemblement sont détenus par l’exposant en claustration ou en volière depuis au moins 21 jours ou depuis leur naissance;
    – et l’exposant n’a présenté les oiseaux qu’il détient à aucun autre rassemblement au cours de cette même période;
    – et l’exposant assure la traçabilité des oiseaux lorsqu’ils changent de propriétaire à l’occasion du rassemblement.
    1.b. La participation à des rassemblements des oiseaux originaires de zones à risque particulier situées dans des parties du territoire où le niveau de risque est «modéré» est interdite.
    – Par dérogation, la participation aux rassemblements des oiseaux originaires de zones à risque particulier où le niveau de risque est «modéré» et appartenant à des espèces réputées élevées de manière systématique en volière peut être autorisée par le préfet. La liste des ordres auxquels appartiennent ces espèces figure en annexe 2 du présent arrêté.
    – Par dérogation, la participation des autres oiseaux à des rassemblements peut être autorisée par le préfet aux conditions suivantes :
    – ces oiseaux sont rassemblés sur un site ne permettant pas de contact avec l’avifaune sauvage,
    – et ces oiseaux sont détenus par l’exposant en claustration ou en volière depuis au moins 21 jours ou depuis leur naissance, et n’ont participé à aucun autre rassemblement au cours de cette période, – et l’exposant n’a présenté les oiseaux qu’il détient à aucun autre rassemblement au cours de cette même période,
    – et l’exposant assure la traçabilité des oiseaux lorsqu’ils changent de propriétaire à l’occasion du rassemblement. v2. Dans les parties du territoire où le niveau de risque est «élevé», les mesures d’interdiction et de dérogations définies au point 1 s’appliquent, y compris hors des zones à risque particulier.
    Donc je vous incite à demander des dérogations à votre préfet. Si une association peut obtenir une telle dérogation, qu'elle me le fasse savoir, cela pourrait peut-être servir de "jurisprudence" pour les autres associations
    J.C. Périquet

    Modèle de déclaration sur l'honneur

    Situation au 1er décembre 2016
    Influenza aviaire H5N8
    • De nombreux cas d’Influenza aviaire H5N8 ont été détectés en Europe (Allemagne, Autriche, Croatie, Danemark, Hongrie, Pays-bas, Suède, Pologne, Suisse, Russie, Finlande, Ukraine, Roumanie) depuis fin octobre en majorité dans la faune sauvage (nombreux cas chez des oiseaux migrateurs) ou dans des élevages. A titre d’exemple, en Allemagne, ce sont 13 élevages qui sont désormais touchés et 12 des 16 länders ont déclaré des cas (faune sauvage et/ou élevages). Des cas ont également été déclarés en Israël et en Egypte.
    • La survenue de ces cas n'est pas étonnante à ce moment de l'année qui est la pleine période de migration d'hiver des oiseaux sauvages. Les animaux eurasiens, avec le froid, se rapprochent de zones où il fait meilleur pour passer l'hiver, en s'arrêtant dans les pays d'Europe de l'Ouest, pour ensuite continuer vers les pays chauds africains.
    • Le virus identifié est H5N8. Aucun cas humain lié à ce virus n'a été signalé dans le monde à ce jour. Les premières analyses indiquent que le virus n'a pas de caractère zoonotique
    • Certains territoires présentent un risque accru de transmission de la maladie de la faune sauvage aux animaux d'élevage, notamment les zones humides qui concentrent la faune sauvage et constituent des arrêts sur la route des oiseaux migrateurs. Afin de protéger les élevages avicoles de ce risque de contamination, le Ministère de l’agriculture a immédiatement réagi en élevant - de « négligeable » à « élevé » - le niveau de risque vis-à-vis de la maladie dans les zones définies comme à risque particulier (par arrêté du 16 novembre 2016).
    Concrètement, cette élévation du niveau de risque a entraîné dans ces zones :
    o Le renforcement des mesures de biosécurité : confinement obligatoire ou pose de filets permettant d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages, pour tous les élevages de volailles non-commerciaux (basses-cours) et pour les élevages commerciaux de volailles, sauf dérogation précisée dans l'arrêté modifié du 16 mars 2016.
    o l’interdiction des déplacements de canards appelants utilisés pour la chasse au gibier d'eau.
    Pour rappel, sur l’ensemble du territoire, les mesures de biosécurité définies par l'arrêté du 8 février 2016 doivent impérativement être mises en place dans tous les élevages qu'ils soient commerciaux ou non.
    La surveillance de la faune sauvage a également été renforcée : réseau de surveillance de l’ONCFS et de la FNC (Sagir).
    • Malgré ce niveau de vigilance élevé, samedi 27 novembre, des résultats positifs ont été confirmés par le Laboratoire national de référence de l’Anses sur 20 canards sauvages situés dans la commune de Marck (Pas-de-Calais) et utilisés comme appelants pour la chasse. Les canards ont été trouvés morts par le réseau de surveillance de l’ONCFS le 17 novembre. Les canards atteints ont été trouvés par le réseau Sagir le 17 novembre.
    Des mesures de gestion ont été immédiatement mises en place par la Direction départementale de la protection des populations :
    o abattage de tous les appelants du site et des appelants d’un autre détenteur situé à 4 km de Boulogne dans la commune de Baincthun qui avaient été en contact avec les canards du premier site.
    o surveillance renforcée par des visites systématiques de vétérinaires dans tous les élevages situés aux alentours des deux sites pour s’assurer de l’application stricte des mesures de confinement et de biosécurité.
    • Jeudi 1er décembre, un premier foyer a été confirmé dans un élevage de canards situé dans le département du Tarn (commune d’Almayrac). Une forte mortalité des canards avait été signalée et a entraîné des prélèvements pour analyse. Parmi les 5000 canards que comportait l’exploitation, 2000 canards sont morts. A ce stade, l'hypothèse privilégiée de contamination est celle d'un contact avec la faune sauvage, ces oiseaux ayant accès à un parcours extérieur.
    La DDPP du Tarn a là encore immédiatement mis en place les mesures de gestion et de protection, en conformité avec la réglementation européenne. Les canards de l’exploitation infectée vont être abattus. Une zone de protection de 3km et une zone de surveillance de 10km vont être mises en place autour de l’élevage.
    - dans la zone de protection des 3km : tous les animaux sensibles au virus de la zone vont faire l'objet d'une visite vétérinaire, et de prélèvements pour les palmipèdes. Ces animaux sont bloqués, et, selon une analyse de risque en cours, pourront être abattus préventivement sur place afin de prévenir tout risque de diffusion de la maladie.
    - dans la zone des 10 km : les animaux sensibles des exploitations ne peuvent sortir de la zone que pour être abattus dans un abattoir sous réserve qu’une visite vétérinaire ait été réalisée et pour les palmipèdes spécifiquement, des résultats des prélèvements par PCR doivent être obtenus pour tout départ à l’abattoir)
    Enfin, des abattages préventifs vont également être réalisés dans les exploitations liées épidémiologiquement au foyer détecté (identifiés grâce à l’enquête de traçabilité aval). Des zones de surveillance vont être également mises en place autour de ces exploitations liées; une zone de protection de 3 km ainsi qu’une zone de surveillance de 10 km vont également être mises en place.
    • Enfin, au vu du potentiel de diffusion très élevé de ce virus H5N8, le ministère de l’agriculture a saisi ce jour l’Anses afin d’évaluer la pertinence de placer l’ensemble du territoire national en « zone à risque élevé ».
    • Même s'il s'agit d'un épisode différent de l'épisode 2015-2016 qui avait touché le sud ouest de la France et qui portait sur des souches différentes (H5N1, N2 et N9), la découverte de ce premier foyer d’H5N8 dans un élevage commercial du Tarn ne permet pas de recouvrer le statut indemne de la France au regard de l’influenza aviaire, initialement envisagé le 3 décembre prochain. Pour autant, les normes internationales de l’OIE sur la « régionalisation » des maladies animales doivent s’appliquer, et les exportations des produits de l’aviculture française doivent se poursuivre.
    • Le Ministère de l’agriculture appelle à la vigilance de tous les acteurs : éleveurs, chasseurs, propriétaires particuliers de basses-cours, autres détenteurs d’oiseaux, vétérinaires, etc afin de tout mettre en œuvre pour nous protéger de la propagation de ce virus.

    Arrêté du 1er décembre 2016 (ne sont indiqués ci-dessous que les éléments nous concernant : éleveurs amateurs) :
    Article 1er
    L’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est ainsi modifié :
    1° Au point 1.a. de l'article 7, les mots « le rassemblement a lieu sur un site ne permettant pas de contact avec l'avifaune sauvage » sont remplacés par les mots « le rassemblement a lieu dans des conditions permettant de limiter le risque de contamination par les oiseaux sauvages et le risque de contamination entre exposants, pouvant conduire à des restrictions portant sur le nombre d'exposants, la distance minimale entre exposants et les conditions de présentation des oiseaux ;» ;
    2° Au point 1.b. de l'article 7, les mots « ces oiseaux sont rassemblés sur un site ne permettant pas de contact avec l'avifaune sauvage, » sont remplacés par les mots « le rassemblement a lieu dans des conditions permettant de limiter le risque de contamination par les oiseaux sauvages et le risque de contamination entre exposants, pouvant conduire à des restrictions portant sur le nombre d'exposants, la distance minimale entre exposants et les conditions de présentation des oiseaux. »

    Des nouvelles de l'influenza aviaire au 4 décembre 2016 :
    2 foyers H5N8 ont été identifiés en fin de semaine dans le Tarn et ont été traités : une suspicion est en cours d'investigation dans un troisième élevage de ce département.
    Les 5 ateliers ayant reçu des canards d'une des exploitations contaminées du Tarn (départements 32, 47 et 65) ont été traités préventivement. du fait des mortalités rapidement observées.
    Autour de tous ces élevages, des périmètres de protection (3km) et de surveillance (10km) ont été déployés par les préfets.
    Des investigations sont en cours pour identifier les circuits de ramassage et de livraison. Une attention sera portée sur les élevages situés à proximité des axes routiers empruntés par les camions ayant livré les canards dans les trois départements.
    Une suspicion sérieuse est en cours d'investigation en Vendée : mortalité massive (10 à 20 % en 2 jours avec troubles nerveux et pancréatite aigüe à l'autopsie). Cet élevage fait l'objet d'un traitement comme si c'était un foyer (analyses attendues lundi) et les périmètres sont en cours de déploiement.
    5 décembre 2016 : la suspicion en Vendée est levée : les résultats d'analyse de recherche du virus H5N8 sont négatifs.
    L'épisode H5N8 que nous traversons est marqué par la pathogénicité du virus et sa diffusion rapide : la plus grande discipline en matière de biosécurité est attendue de tous les acteurs.
    Par ailleurs, un cas a été confirmé par l'Anses dans le 74, commune d'Evian, dans la faune sauvage libre (goéland).

    5 décembre 2016
    Influenza aviaire hautement pathogène H5N8 : passage en risque élevé sur l’ensemble du territoire métropolitain _
    A la suite de la découverte de plusieurs foyers d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-Ouest et de cas dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et la Haute-Savoie, le ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt a décidé de relever le niveau de risque vis-à-vis de la maladie au niveau "élevé" sur l’ensemble du territoire national. Ce choix a également été motivé par l’évolution rapide de la situation sanitaire en France et dans plusieurs pays d’Europe et par la dynamique de propagation du virus.
    Pour rappel, sur la base d’un avis de l’Anses, le 17 novembre, le niveau de risque avait déjà été relevé de « négligeable » à « modéré » sur tout le territoire national. Dans les zones humides considérées comme des zones à risque particulier et qui constituent des arrêts sur la route des oiseaux migrateurs, le risque vis-à-vis de l’influenza aviaire avait été relevé pour atteindre le niveau « élevé ». Certains foyers découverts ces derniers jours se situent en dehors de ces zones. En conséquence, ce jour, par arrêté ministériel, le niveau de risque est désormais qualifié d’« élevé » sur l’ensemble du territoire.
    Le risque « élevé » entraîne la mise en place de mesures de protection renforcées sur l'ensemble du territoire national, à savoir :
    - l’obligation de confinement ou de pose de filets permettant d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages pour tous les élevages commerciaux de volailles (sauf dérogation précisée par arrêté) et toutes les basses-cours (sans dérogation possible)
    - l’interdiction de tout rassemblement de volailles vivantes, et en particulier des marchés de volailles vivantes. Les rassemblements peuvent avoir lieu sous dérogation, si notamment des dispositions sont mises en œuvre pour éviter tout risque de contamination par les oiseaux sauvages d’eau (oiseaux de la faune sauvage susceptibles d’être infectés par l’influenza aviaire) et entre volailles issues de différents élevages .
    - l’interdiction de lâchers de gibiers à plume sur tout le territoire national. Les lâchers de faisans et de perdrix peuvent être, eux, autorisés sous certaines conditions, tout comme l'utilisation des appelants.
    Enfin, le ministère rappelle qu’en parallèle de ces dispositions, des mesures de biosécurité strictes doivent être respectées dans toutes les exploitations de volailles et par toutes les personnes susceptibles de rentrer dans les élevages de volailles du territoire national. La gestion de ce nouvel épisode d’influenza aviaire dépend de la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs du secteur.

    Extrait de l'arrêté du 5 décembre :
    Article 1er
    1° Le point 1. de l'article 6 est complété par les alinéas suivants :
    « les troupeaux de volailles ayant présenté des résultats positifs au dépistage sérologique de l'influenza aviaire et dont les résultats virologiques sont négatifs peuvent être classés à risque et les exploitations où ils sont détenus peuvent être placées sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) qui entraîne l'application de tout ou partie des mesures prévues aux articles 5 et 11 .
    Pour les troupeaux reproducteurs, l'APMS prévoira également la mise en œuvre d'un contrôle renforcé des mesures de biosécurité prévues par l'arrêté du 8 février 2016 susvisé, en tenant compte du risque de propagation d'une infection aux couvoirs.
    L'APMS est levé à l'issue de la réalisation des mesures de nettoyage et désinfection suivant le départ des troupeaux à risque.";
    2°Le point 2. de ce même article est remplacé par les dispositions suivantes :
    "Lorsque des éléments d'ordre épidémiologique laissent craindre une diffusion plus large de l'influenza avaire et sur instruction du ministre chargé de l'agriculture, le préfet met en place une zone de contrôle temporaire à l'intérieur de laquelle toutes les exploitations détenant des volailles ou d'autres oiseaux captifs sont soumises à tout ou partie des mesures prévues à l'article 5.".

    Autre arrêté du 5 décembre :
    Article 1er
    Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « élevé » sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine.
    Article 2
    L’arrêté du 16 novembre 2016 qualifiant le niveau de risque épizootique en raison de l’infection de la faune sauvage par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.

    Pour connaître la situation de l'évolution de l'influenza aviaire en France fin janvier 2017
    Cliquez ici

    Pour connaître la situation de l'évolution de l'influenza aviaire en France fin février 2017
    Cliquez ici

    Arrêté du 4 mai 2017 qualifiant le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène (Résumé)
    Article 1
    Le niveau de risque épizootique tel que défini à l'article 3 de l'arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « négligeable » sur l'ensemble du territoire de la France métropolitaine.
    Article 2
    L'arrêté du 12 avril 2017 qualifiant le niveau de risque épizootique en matière d'influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.

    Situation épidémiologique des virus IAHP (Influenza aviaire hautement pathogène) en Europe :
    point de situation au 19/06/2017

    Du 1er au 19 juin 2017 inclus (semaines 22 à 25), treize foyers et cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de sous-type H5 ont été déclarés dans cinq pays européens : Luxembourg (premières déclarations), Belgique, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni (précédent foyer déclaré le 8 mai) (Figure 1). Les virus H5N8 et H5N5 ont été détectés :
    - Luxembourg : Le virus IAHP H5 a été détecté pour la première fois. Quatre cas H5N8 au sein de l’avifaune captive ont été confirmés les 2 et 3 juin 2017.
    - Belgique : Six foyers ont été confirmés en Belgique entre le 1er et le 16 juin (cinq foyers dans l’avifaune captive et un foyer en élevage avec une mortalité de 500/4047). Après plusieurs cas chez des éleveurs amateurs, et suite aux enquêtes réalisées dans ce cadre, le virus H5N8 a été confirmé chez un négociant d’oiseaux de loisir de Oostkamp (Flandre Occidentale), dont l’activité était la vente aux particuliers (et donc pas aux autres professionnels de la filière). L’enquête était en cours le 15 juin, notamment quant à l’origine de la contamination chez le négociant, de même que chez son fournisseur (également « bloqué » depuis plusieurs jours car il avait été identifié comme point commun entre plusieurs particuliers, mais sans mise en évidence de la maladie chez lui).
    - Italie : Un foyer d’IAHP H5N8 a été déclaré le 31 mai au sein d’un élevage de dindes, et le virus H5N8 a aussi été détecté le 7 juin chez un héron cendré (Ardea cinerea) retrouvé à proximité de l’exploitation de dindes contaminée.
    - Pays-Bas : Le 1er juin, les Pays-Bas ont déclaré un cas d’IAHP H5N5 chez deux oies sauvages (Anser anser domesticus).
    - Royaume-Uni : Un foyer d’IAHP H5N8 a été déclaré le 5 juin au Royaume-Uni au sein d’un élevage de poules et d’oies (mortalité 23/41).
    La situation épidémiologique entre octobre 2016 et fin mai 2017 des virus IAHP issus du clade 2.3.4.4 circulant en Europe est détaillée dans le dernier point de situation publiée sur le site de la Plateforme ESA le 31 mai.
    Figure : Carte des foyers et de cas d’IAHP H5 déclarés en Europe entre le 1er et le 19 juin 2017 inclus (sources : OIE/ADNS/DGAL).

    MESURES PRISES EN BELGIQUE : Source – CVO Belgique 15 juin 2017
    Elevages amateurs : Une zone de 3 km est délimitée autour de chaque lieu d’hébergement des oiseaux détectés infectés, et ce depuis le premier cas. Au sein de cette zone, les déplacements de volailles, autres oiseaux et œufs à couver sont interdits pendant au moins trois semaines.
    Négociant : Dans les zones de restriction et surveillance (3 et 10 km) autour de l’exploitation contaminée du négociant d’Oostkamp, les mesures prévues par la législation EU sont mises en application. Le département du Nord en France est concerné par une zone de surveillance associée à un cas chez des oiseaux captifs.
    Pour le reste du pays : Les mesures décidées en début de semaine 24 (12-18 juin) suite aux nouveaux cas chez des amateurs sont d’application : la vente d’oiseaux et de volailles sur les marchés publics, de même que les autres rassemblements (exposition, concours, vente, …) de volailles, sont interdits.

    ARRËTE DU 11 OCTOBRE 2017
    Considérant la découverte de plusieurs cas d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type H5N8 dans l’avifaune sauvage dans des pays limitrophes de la France, notamment en Suisse, du déplacement possible de ces espèces et du risque éventuel d’infection pour les premiers oiseaux migrateurs de passage dans cette région,
    Arrête :
    Art. 1er. – Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de :
    « – modéré » sur l’ensemble des communes des départements de l’Ain, de la Savoie et de la Haute-Savoie ;
    « – négligeable » sur l’ensemble des communes des autres départements métropolitains.
    Art. 2. – L’arrêté du 4 mai 2017 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.

    Des cas d'influenza aviaire hautement pathogène en Hongrie - Juin 2020
    Les premiers foyers sont apparus en Hongrie le 12 janvier 2020, sur des élevages de dindes proches, puis deux jours plus tard un foyer est déclaré dans un élevage de canards.
    * 2 mars 2020 : levée des restrictions.
    * 26 mars : nouveaux foyers de H5N8 dans un élevage de canards puis dans des élevages de dindes et d’oies.
    * 30 mars : il y avait 38 foyers dans le comté de Bács-Kiskun.
    * 30 avril : plus de 227 foyers recensés dans les deux Comtés Bács-Kiskun and Csongrád.
    Il y a eu au total, à ce jour (juin 2020), 230 foyers, 4,338 millions d’animaux abattus dont plus d’un million préventivement.
    Des mesures additionnelles sont prises ce n'est pas facile car la Hongrie comporte beaucoup d'élevages familiaux non controlables et la crise de la Covid-19 n'a pas facilité les choses. Et la situation reste préoccupante.
    La Hongrie a précisé qu'il n'y avait aucun mouvement d'animaux vers d'autres Etats-membres.

    Octobre 2020 :
    Passage au niveau modéré en France
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    Novembre 2020 :
    Passage au niveau élevé dans certains départements en France
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    Grippe aviaire : un premier cas en France détecté en Haute-Corse
    16 novembre 2020
    Un élevage de plusieurs centaines de poules a été abattu après la découverte d’un premier cas de grippe aviaire dans une animalerie en Haute-Corse.
    Un premier cas de grippe aviaire a été détecté en France, dans une animalerie située en Haute-Corse, a fait savoir, lundi 16 novembre au soir, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie. « Nous l’avons appris en ce début d’après-midi », a déclaré M. Denormandie.
    « Le cas a été identifié dans le rayon animalerie d’une jardinerie située à proximité de Bastia, suite à la constatation de mortalités anormales parmi les volailles détenues », a annoncé en parallèle le ministère de l’agriculture et de l’alimentation dans un communiqué. Cette détection a donné lieu à « l’euthanasie d’un élevage d’environ 200 à 300 poules » sur place, a précisé M. Denormandie.
    A la suite de ce cas, le ministre « a réuni l’ensemble des services du ministère et le laboratoire national de référence et a décidé de placer l’ensemble du territoire national métropolitain en niveau de risque élevé à compter du 17 novembre 2020 », précise le communiqué.
    « Mesures spécifiques de surveillance »
    Dans ce contexte, « des mesures spécifiques de surveillance et de limitation des mouvements autour du foyer de Haute-Corse ont été mises en place immédiatement pour éviter toute propagation. Des mesures conservatoires sont également prises chez les fournisseurs et acheteurs liés au foyer corse », est-il ajouté.
    Le ministre a précisé que les services français se sont préparés, ces derniers mois, à la détection sur le sol national d’un cas de grippe aviaire. En France, les volailles sont préventivement confinées dans 46 départements.
    Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie a progressé récemment vers l’Europe de l’Ouest. La maladie est déjà apparue aux Pays-Bas, en Irlande ou en Grande-Bretagne. Dans les tout derniers jours, des cas ont aussi été détectés au Danemark ainsi qu’en Belgique.
    M. Denormandie n’a pas exclu que d’autres cas puissent être détectés en France, ce virus se propageant par le truchement des oiseaux migrateurs. « Notre objectif est de limiter cette propagation, elle est évitable dès lors que l’ensemble de ces mesures sont prises », a-t-il affirmé. Pour autant, « la consommation de viande, foie gras et œufs – et, plus généralement, de tout produit alimentaire – ne présente aucun risque pour l’homme », assure son ministère.

    En conséquence, l'arrêté du 16 novembre 2020 indique que : "Le niveau de risque épizootique tel que défini à l'article 3 de l'arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « Elevé » pour l'ensemble du territoire métropolitain".

    Décembre 2020 :
    D'autres cas d'influenza aviaire en France


    La situation au 10 décembre 2020


    La situation au 15 décembre 2020


    La situation au 21 décembre 2020


    La situation en Europe fin mars 2021

    22 avril 2021 : cas d’influenza aviaire H5N8 en Alsace
    Confirmation d’un cas d’influenza aviaire H5N8 dans une basse-cour avec des volailles sur la commune d’Illkirch-Graffenstaden Un cas d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 vient d’être confirmé le 22 avril 2021 sur des poules d’une basse-cour sur la commune d’Illkirch-Graffenstaden. Il s’agit du quatrième cas détecté dans le département du Bas-Rhin depuis l’apparition du virus en France en novembre 2020.

    24 avril 2021-Niveau de risque "modéré"
    Arrêté du 23 avril 2021, paru au journal officiel du 24 avril :
    Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « Modéré » sur tout le territoire de la France métropolitaine.
    L’arrêté du 16 novembre 2020 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.

    30 avril 2021 : nouveau cas de grippe aviauire dans les Ardennes
    Vingt-quatre communes des Ardennes ont été placées sous surveillance après la découverte d’un nouveau foyer de grippe aviaire dans ce département, a annoncé la préfecture, vendredi 30 avril. Ce nouveau foyer « hautement pathogène H5N8 » a été découvert « dans une basse-cour à proximité de Rethel », ont précisé les autorités dans un communiqué, rappelant qu’un autre foyer avait été détecté dans le département le 28 janvier.
    « Trois cas ont aussi été mis en évidence dans la faune sauvage dans ce département depuis le début de l’année, a ajouté la préfecture. Deux zones réglementées sont définies dans des rayons de 3 km (zone de protection) et 10 km (zone de surveillance) autour de la basse-cour concernée. »
    Parmi les mesures prises à l’intérieur de ce périmètre figurent l’interdiction de « tous les mouvements de volailles et le transport des œufs » et le confinement des volailles de basse-cour « dans les bâtiments ou des enclos avec pose de filets sur le dessus afin d’éviter tout contact avec des oiseaux sauvages ou d’élevage ».
    Question de béotien : Les autorités incriminnent toujours les oiseaux sauvages migrateurs d'amener la grippe aviaire. A cette poque les migrations sont terminées : comment se fait-il qu'il y a de nouveaux foyers de grippe aviaire ? Peut-être la cuse est-elle autre ?

    27 mai 2021-Niveau de risque "négligeable"
    Arrêté du 27 mai 2021 : Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « Négligeable » sur tout le territoire de la France métropolitaine.

    Un cas de grippe aviaire recensé dans les Ardennes, le niveau de risque relevé
    Vendredi 10 septembre 2021.
    Un cas de grippe aviaire a été détecté ce vendredi 10 septembre dans les Ardennes, chez un particulier ne commercialisant pas de volailles. Le ministère de l’Agriculture explique dans un communiqué que le niveau de risque en France passe de « négligeable » à « modéré ».
    Sur l'ensemble de l'Europe, depuis le 2 septembre, deux cas H5N8 ont été déclarés en Belgique. Le premier chez un négociant d'oiseaux d'ornement. L'autre chez un particulier. Un autre cas a également été déclaré chez un particulier au Luxembourg, en lien direct avec les ventes effectuées par le négociant belge touché par la grippe aviaire.
    Dans les Ardennes, le foyer H5N8 a été détecté chez un particulier détenteur de volailles (canards, poules, dindes, pigeons). Afin d'éviter la progression du virus, les animaux ont été euthanasiés le 8 septembre. Des zones de protesction et de surveillance ont été mises en place autour du foyer.
    Des mesures de prévention sont obligatoire à compter du 10 septembre dans les communes situées dans des ZRP (Zone dites à Risques Particuliers) précise le communiqué du ministère de l'Agriculture. La liste des communes concernées est à retrouver sur le site du ministère.
    - mise à l'abri des volailles.
    - interdiction de rassemblement d’oiseaux (pour des concours par exemple).
    - interdiction de faire participer des oiseaux originaires de ZRP à des rassemblements organisés dans le reste du territoire.
    - autorisations limitées des transports et d’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et de l’utilisation d’appelants.
    - interdiction des compétitions de pigeons voyageurs.
    - vaccination obligatoire dans les parcs zoologiques pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
    Ces mesures seront accompagnées d'une surveillance quotidienne dans tous les élevages, qu'ils soient commerciaux ou non.

    Arrêté du 4 novembre 2021 qualifiant le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène
    ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2021/11/4/AGRG2133145A/jo/texte
    JORF n°0258 du 5 novembre 2021
    Texte n° 43
    Extrait du Journal officiel électronique authentifié
    Publics concernés : l'ensemble des détenteurs d'oiseaux : volailles, oiseaux d'ornement, gibier et faune sauvage captive, les chasseurs et utilisateurs du milieu naturel, les vétérinaires, les laboratoires d'analyses départementaux, les professionnels de l'aviculture. Objet : élévation du niveau de risque épizootique d'influenza aviaire de « Modéré » à « Elevé » sur l'ensemble du territoire métropolitain.
    Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le 5 novembre 2021 .
    Notice : cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire est pris à la suite de la détection de nombreux cas d'influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage migratrice, dont 45 cas (H5N1) confirmés en Allemagne et 6 cas aux Pays-Bas. Le cas le plus proche est seulement distant de 230 kilomètres du territoire national. En Italie, 6 foyers de dindes de chair ont été infectés par un virus influenza aviaire H5N1, dans la plaine du Pô, probablement en lien avec l'avifaune très fréquente dans la province de Vérone. Par ailleurs, en France, trois foyers d'influenza aviaire hautement pathogène (H5N8) ont été confirmés chez des particuliers en lien probable avec un foyer déclaré en Belgique.
    L'emballement de la dynamique d'infection dans les couloirs de migration justifie l'élévation du niveau de risque et les mesures de prévention prévues par l'arrêté ministériel du 16 mars 2016 dans tout le territoire métropolitain. Références : l'arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
    Le ministre de l'agriculture et de l'alimentation,
    Vu le code rural et de la pêche maritime et notamment son articles L. 221-1-1 ;
    Vu l'arrêté du 24 octobre 2005 pris pour l'application de l'article L. 221-1 du code rural ;
    Vu l'arrêté du 16 mars 2016 modifié relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l'infection de l'avifaune par un virus de l'influenza aviaire hautement pathogène et aux dispositifs associés de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs ;
    Vu l'avis de l'ANSES 2016-SA-0245 relatif à « l'ajustement des niveaux de risque d'infection par l'influenza aviaire hautement pathogène, quelle que soit la souche, des oiseaux détenus en captivité sur le territoire métropolitain à partir des oiseaux sauvages » en date du 10 juillet 2017 ;
    Considérant les nombreux cas déclarés en Allemagne et au Pays-Bas, constituant un emballement de la dynamique d'infection de l'épizootie et la possibilité de diffusion du virus de l'influenza aviaire hautement pathogène par les oiseaux migrateurs ;
    Considérant les foyers en élevage déclarés en Italie, au Kosovo et en Serbie, dans le couloir de migration « Méditerranée - Mer noire » ;
    Considérant la confirmation de trois foyers d'influenza aviaire hautement pathogène chez des oiseaux autres que volailles sur le territoire métropolitain ;
    Considérant la nécessité de prendre des mesures de prévention urgentes et immédiates pour protéger les élevages de volailles français d'une potentielle contamination par le virus influenza aviaire par les oiseaux sauvages en particulier dans les zones à risque particulier ou les départements traversés par des couloirs de migration, Arrête :
    Article 1
    Le niveau de risque épizootique tel que défini à l'article 3 de l'arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « Elevé » pour l'ensemble du territoire métropolitain.
    Article 2
    L'arrêté du 9 septembre 2021 qualifiant le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.
    Article 3
    Le directeur général de l'alimentation et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
    Fait le 4 novembre 2021.
    Pour le ministre et par délégation :
    Le directeur général de l'alimentation, B. Ferreira

    Influenza aviaire :
    un premier foyer détecté en élevage de volailles dans le département du Nord

    Alors que des virus de l’influenza aviaire circulent activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs, la France a détecté le 26 novembre un foyer dû à une souche hautement pathogène (IAHP) dans un élevage de poules pondeuses situé sur la commune de Warhem, dans le département du Nord. L’analyse complète de la souche du virus est actuellement en cours au laboratoire national de référence de l’ANSES.
    Il s’agit du premier foyer en élevage mis en évidence en France depuis l’épizootie de l’hiver dernier. La suspicion d’infection fait suite à un constat de mortalités anormales parmi les volailles de l’élevage. Des investigations sont en cours pour identifier l'origine de la contamination.
    La France a déclaré depuis la fin de l’été quatre cas en faune sauvage (H5N1), en particulier dans le dpartement de la Meuse, et trois cas en bassecours (H5N8) sur le territoire métropolitain.
    En Europe (géographique), 26 pays sont aujourd’hui touchés par les virus influenza, concernant plus de 400 foyers en élevage et 600 cas en faune sauvage.


    10 mai 2022 : Arrêté du 9 mai 2022 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène
    Publics concernés : l’ensemble des détenteurs d’oiseaux : volailles, oiseaux d’ornement, gibier et faune sauvage captive, les chasseurs et utilisateurs du milieu naturel, les vétérinaires, les laboratoires d’analyses départementaux, les professionnels de l’aviculture et les services de l’Etat.
    Objet : maintien du niveau de risque épizootique d’influenza aviaire « élevé » dans les zones actuellement concernées par l’épizootie ainsi que dans des zones à proximité des zones où la situation sanitaire est toujours défavorable. Diminution du niveau de risque d’influenza aviaire à «modéré» sur le reste du territoire métropolitain.
    Entrée en vigueur: entrée en vigueur immédiate.
    Notice : cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire est pris suite à la découverte de cas dans la faune sauvage en Europe et de la contamination forte de l’environnement par le virus d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) autour des élevages en France. Le niveau de risque «élevé» est maintenu dans les zones actuellement concernées par l’épizootie d’IAHP de 2021-2022 et les zones adjacentes aux zones où la circulation du virus est toujours constatée. Le niveau de risque d’influenza aviaire est en revanche abaissé de « élevé » à « modéré » sur le reste du territoire métropolitain. Ce passage en niveau de risque « modéré » prévoit la mise à l’abri des volailles uniquement dans les zones à risque particulier définies par l’arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et aux dispositifs associés de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs. Références: l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).

    Art. 1er. – Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « élevé » dans les départements listés en annexe du présent arrêté.
    Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « modéré » sur tout le reste du territoire de la France métropolitaine.
    Art. 2. – L’arrêté du 4 novembre 2021 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.
    Art. 3. – Le directeur général de l’alimentation et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française et entre en vigueur immédiatement.
    10 mai 2022 - JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    Fait le 9 mai 2022.

    ANNEXE
    NUMÉRO du département et NOM du département : 15 Cantal - 19 Corrèze - 24 Dordogne - 32 Gers - 35 Ille-et-Vilaine - 40 Landes - 44 Loire-Atlantique - 46 Lot 47 Lot-et-Garonne - 49 Maine-et-Loire - 53 Mayenne - 56 Morbihan - 64 Pyrénées-Atlantiques - 65 Hautes-Pyrénées - 72 Sarthe - 79 Deux-Sèvres - 85 Vendée - 86 Vienne - 87 Haute-Vienne


    Début juin 2022 :
    Compte tenu de l'évolution favorable de la situation sanitaire, le niveau de risque vis-à-vis de l'IAHP a été abaissé à "négligeable" sur tout le territoire par arrêté ministériel du 03/06/2022, publié ce jour au JORF : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045873840
    Eté 2022
    De nombreux foyers d'influenza aviaires pendant l'été en France : sur les rivages bretons et normands, la Ferme de Beaumont, un élevage de 70 000 poules pondeuses en Meuse, etc., etc. Jusqu'ici, on accusait les oiseaux migrateurs, mais en été ??


    Fin septembre 2022
    IAHP en France : une situation alarmante !
    Pour le Laboratoire National de Référence (Anses Ploufragan) : Axelle Scoizec, Eric Niqueux, Béatrice Grasland, Audrey Schmitz, François-Xavier Briand, Sophie Le Bouquin-Leneveu.
    Auteur correspondant : plateforme-esa@anses.fr

    Un niveau record de détections d’IAHP H5N1 et de mortalités associées a été observé sur les oiseaux sauvages présents en importantes colonies sur leurs sites de nidification (principalement Laridés et fous de Bassan, avec majoritairement des virus de génotype FR9 sur les Laridés et FR1 sur les fous de Bassan) le long des côtes Manche-Atlantique depuis la mi-mai et tout au long de cet été. L’ampleur de ces événements, accompagnés notamment au mois de juillet de deux détections en élevage et basse-cour en Normandie en lien avec les détections sur les Laridés, suggère une endémisation de la maladie dans le compartiment sauvage sur le territoire national. Au-delà de ce premier constat, les nouvelles détections en élevage et faune captive ainsi que dans l’avifaune sauvage depuis août indiquent d’ores et déjà une très probable importante contamination des voies de migration des oiseaux sauvages sur le territoire national.
    Sur la voie de migration Manche-Atlantique :
    Depuis mi-août 2022, au moins une introduction d’un virus IAHP H5N1 dans la Somme a été mise en évidence chez deux détenteurs de canards appelants (possédant également d’autres oiseaux de basse-cours) en lien épidémiologique entre eux. Un autre foyer a été détecté ultérieurement dans un élevage de la Somme, situé dans une commune voisine d’un des cas précédents. Mi-septembre deux nouvelles détections en lien épidémiologique entre elles (transfert d’appelants) ont eu lieu en Seine Maritime dans une même commune. L’une, basée sur une suspicion clinique (mortalité de Gallus) concernait une basse-cour, l’autre concernait des appelants asymptomatiques.
    Sur la même période, au moins cinq introductions primaires ont déjà eu lieu en Bretagne (sur l’axe vallée de la Rance / Vannes) en lien avec un virus IAHP de génotype FR2 différent de ceux circulant sur l’avifaune sauvage le long des côtes. Les premières analyses disponibles sont en faveur d’un virus nouvellement introduit sur le territoire national. Ces détections ont concerné des basses-cours et des élevages avec des facteurs de risque d’exposition aux oiseaux d’eau et de risque de réception (espèces plus réceptives aux virus IA, plein air, proximité de quelques dizaines de mètres avec des plans d’eau fréquentés par des canards sauvages, etc.).
    Trois détections ont eu lieu mi-septembre en élevage en Pays de la Loire : en ZRP (zone à risque particulier) sur un élevage multi-espèces plein air et un élevage de canards prêts à engraisser en tunnels, et hors ZRP dans un élevage de dindes de chair. A cela s’ajoutent 5 cas détectés en avifaune sauvage plus loin des côtes depuis fin août sur cygnes tuberculés, grèbe huppé, grande aigrette et aigrette garzette.
    Deux cas sur des bernaches du Canada ont aussi été détectés dans des parcs publics dans et à proximité de Bordeaux, début et mi-août. Sur la voie de migration Meuse-Rhin-Rhône
    En bord de Meuse, non loin du lac de Madine où de fortes mortalités liées à l’IAHP avaient été observées la saison de migration précédente, un élevage de pondeuses plein air a été détecté infecté début septembre.
    Dans les Dombes, secteur d’exposition très forte aux oiseaux d’eau sauvages et notamment migrateurs, au moins une introduction primaire en élevage de canards a été détectée dès fin août. Il s’agit d’un nouveau génotype de virus IAHP, le génotype FR11, signalant là aussi une très probable nouvelle introduction de virus en France. La surveillance renforcée de l’avifaune sauvage suite à cette première détection en élevage, a permis de détecter 5 cas en avifaune sauvage : hérons cendrés, oies cendrées et cygne tuberculé. Dans le Centre de la France :
    En Indre-et-Loire, un élevage de colverts a été détecté infecté mi-septembre lors d’un autocontrôle. Cet élevage présente une forte exposition aux VIA des oiseaux d’eau, de nombreux groupes d’animaux ayant accès à des plans d’eau potentiellement attractifs pour l’avifaune sauvage migratrice à risque d’IAHP.
    La possibilité que la présence de l’infection dans certaines populations sauvages n’entraine pas de surmortalité notable est fortement suspectée, en particulier dans les populations de canards sauvages. Cela peut contribuer à sous évaluer l’étendue des zones où des virus IAHP sont présents au sein des populations d’oiseaux sauvages.
    Les risques d’introduction primaire (de l’avifaune sauvage vers le compartiment élevage) ainsi que les risques de diffusions secondaires (d’élevage à élevage) vont augmenter fortement dans les semaines à venir du fait de l’amplification des migrations d’oiseaux sauvages et de conditions climatiques qui vont devenir plus favorables à la « survie » de virus infectieux d’IAHP dans l’environnement (baisse des températures, baisse de l’ensoleillement et des rayonnements UV, augmentation de l’humidité etc.). Une mobilisation générale est donc indispensable pour faire face à ces risques majeurs : renforcement de la surveillance événementielle et respect strict des mesures de biosécurité dans tous les maillons (de l’amont à l’aval) des filières de production avicole mais également pour le monde de la chasse.
    Source : https://www.plateforme-esa.fr/fr/node/1276



    30 septembre 2022 : passage au niveau de risque "modéré"
    Publics concernés: l’ensemble des détenteurs d’oiseaux: volailles, oiseaux d’ornement, gibier et faune sauvage captive, les chasseurs et utilisateurs du milieu naturel, les vétérinaires, les laboratoires d’analyses départementaux, les professionnels de l’aviculture et les services de l’Etat.
    Objet: augmentation du niveau de risque d’influenza aviaire de «négligeable» à «modéré» sur tout le territoire métropolitain.
    Entrée en vigueur: le lendemain de sa publication (C'est à dire le 30 septembre 2022).

    Notice: cet arrêté qualifiant le niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire est pris à la suite de la détection de nombreux cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage et la confirmation de foyers chez des oiseaux détenus sur le territoire métropolitain.
    Il augmente le niveau de risque à «modéré».
    Références: l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).


    Le point sur l’Influenza aviaire au 29 sept 2022
    Compte rendu de l’exposé fait par le Dr Samuel Boucher, vétérinaire lors du CA de la SCAF du 08 10 2022 et mise en place d’une cellule IA.
    Suite au CA de la SCAF du 08 octobre 2022, il a été décidé de créer une cellule de veille et d’information sur la grippe aviaire afin de partager des informations officielles sur l’avancée de la maladie et sa réglementation et de recueillir les questions que peuvent se poser les organisateurs d’exposition. Différents documents d’aide à l’organisation en lien avec cette maladie seront établis et mis à disposition des adhérents.
    La nouvelle réglementation sur la prévention sanitaire et la lutte contre l’influenza aviaire a été officialisée l’année dernière avec la publication de deux arrêtés applicables dès le 1er octobre 2021.
    Le premier arrêté concerne la biosécurité de tous les élevages de volailles au sens large, avec des précisions sur la maitrise de la biosécurité et sur le recensement des volailles.
    La déclaration de tous les mouvements de toutes les volailles commerciales est devenue obligatoire. Concernant la biosécurité, il faut toujours produire un plan de biosécurité, avec une personne référente formée, un plan de circulation, notamment matérialisé par une signalisation visible dans l’élevage, pouvoir désinfecter les véhicules à l’entrée, interdire l’accès aux autres animaux, aux personnes non indispensables et enregistrer l’entrée des autres. Les intervenants extérieurs doivent être équipés de tenues adéquates. La lutte contre les nuisibles doit être justifiée en traçant les opérations. La bande unique est toujours de mise par unité de production. Les volailles n’ont pas accès à un plan d’eau sur le parcours qui doit être clôturé. Il faut y éviter la circulation d’engins pour abreuver ou nourrir les volailles sur parcours. Enfin, tout élevage devra faire réaliser un audit de biosécurité annuel ou bisannuel. Concernant le fonctionnement des élevages de palmipèdes, le dépistage avant chaque départ vers un autre établissement concerne 20 animaux. Les durées minimales de vide sanitaire sont fixées à 42 jours sur un parcours, 14 jours pour un bâtiment d’élevage et 2 jours en salle de gavage.
    Concernant toutes les volailles, la mise à l’abri généralisée est applicable à tous les élevages selon le niveau de risque (négligeable, modéré, élevé).
    Les élevages non commerciaux peuvent utiliser des filets pour protéger leurs volailles, ainsi que certaines catégories d’élevages avec plein air ou d’autarciques avec palmipèdes.
    Le second arrêté définit les nouvelles zones à risque de diffusion (ZRD) qui s’ajoutent aux Zones à risques particuliers d’introduction d’un virus influenza (ZRP) où la mise à l’abri est obligatoire dès que le risque influenza est modéré. En cas de période de risque modéré, la mise à l’abri sera obligatoire pour les palmipèdes de moins de 42 jours et jusqu’à leur fin d’élevage. Les mesures de biosécurité seront encore renforcées. En cas de risque élevé, un plan de surveillance des palmipèdes est mis en place.
    La ZRD correspond aux communes pour lesquelles la densité d’élevages de palmipèdes de chair et à foie gras devient le risque majeur et non plus l’avifaune. Une fois introduit dans cette zone, un virus a une probabilité de diffusion dans un autre élevage supérieure à 75%. Cette liste comporte 539 communes situées dans neuf départements et deux bassins majeurs : au nord (Loire-Atlantique, Maine et Loire, Deux Sèvres, Vendée) et au sud (Gers, Landes, Pyrénées Atlantiques et Hautes Pyrénées). S’ajoute un petit bassin dans le Lot et Garonne. A noter qu’une centaine de ces communes sont déjà classées en ZRP, dont les deux tiers dans les Landes
    Et aujourd’hui ? Situation de la France au 29 sept 2022.
    Le Journal officiel du 1er octobre 2022 a publié un arrêté du 29 septembre qui relève le risque IAHP au niveau « modéré » dans la France métropolitaine au lieu de négligeable depuis le 9 juin. Pour rappel les niveaux de risques comprennent trois échelons : « négligeable », « modéré » ou « élevé »,
    État des lieux au 30 septembre : 20 foyers en élevages et 14 en basses-cours. Depuis la mi-juillet, 20 foyers en élevages ont été confirmés (18 depuis le 1er août) et 14 sur des oiseaux captifs (basses-cours, appelants, zoos…). Près de 200 cas (ou groupes de cas) ont aussi été confirmés depuis cet été (une centaine depuis le 1er août). De ce fait, une « mise à l’abri » des oiseaux et des « autocontrôles » sont déjà en place :
    - D’une part, autour des foyers dans les zones dites de protection (ZP de 3 km), de surveillance (ZS de 10 km) et dans la zone réglementée supplémentaire (ZRS de 10 à 20 km),
    - D’autre part, autour des cas confirmés dans la faune sauvage dans la zone dite de contrôle temporaire (ZCT d’un rayon minimal de 20 km).
    Précisions sur les mesures suite à l’augmentation du risque au niveau « modéré »
    - La claustration ou la mise à l’abri deviennent obligatoire pour les volailles
    o D’une part, dans les zones humides dites zone à risque particulier (ZRP),
    o Et, d’autre part, pour les palmipèdes de moins de 42 jours, dans les zones à forte densité de volailles, dans les zones à risque de diffusion (ZRD) en bleu
    Des autocontrôles volontaires sur les palmipèdes sont mis en place par les professionnels
    À titre volontaire (sans base réglementaire contraignante), les professionnels ont mis en place des autocontrôles en vue de renforcer la détection précoce du virus dans les élevages de palmipèdes (filières gras et chair) situés en zones humides ou à risque (ZRP et ZRD).
    Restrictions autour des foyers et des cas sur oiseaux sauvages
    Autour des foyers en élevage, il est établi des zones réglementées dans lesquelles des restrictions de mouvements sont mises en place :
    - Une zone de protection (ZP) de 3 km de rayon autour du foyer,
    - Une zone de surveillance (ZS) de 10 km,
    - Et aussi une zone réglementée supplémentaire (ZRS) d’un rayon compris entre 10 et 20 km autour des foyers.
    Dans ces zones, les « mises à l’abri sont obligatoires de même que les autocontrôles dans les élevages ». Des audits de biosécurité sont également rendus obligatoires avant toute mise en place d’animaux.
    Lorsqu’un cas est confirmé dans la faune sauvage, il est établi une zone de contrôle temporaire (ZCT) d’un rayon d’au moins 20 km. Dans la ZCT, « la mise à l’abri est obligatoire et des autocontrôles sont instaurés dans les élevages ».
    La chasse autour des foyers en élevage, des cas sur des oiseaux sauvages ou dans les zones humides fait l’objet de restrictions, surtout sur l’usage des appelants.
    Autres mesures de biosécurité
    En outre, les mesures générales de biosécurité prévues dans l’arrêté modifié du 29 septembre 2021 continuent à s’appliquer. Elles comprennent entre autres, la conduite en bande, une gestion des flux, le nettoyage-désinfection-dératisation, surveillance, la gestion des litières et lisiers, des parcours clôturés, un assainissement…
    Dans les exploitations de plus de 1000 oiseaux, une surveillance des signes d’alerte reste obligatoire sur la mortalité, les baisses des consommations d’eau ou d’aliments, les chutes de ponte…
    Pour la chasse, le transport et l’usage des appelants sont retreints et complexes.
    Surveillance de la mortalité ou de signe clinique en élevage (art. 5 de l’arrêté du 16 mars 2016, art 7 de l’arrêté biosécurité).
    La surveillance des oiseaux est quotidienne (art. 7 de l’arrêté biosécurité). Des critères d’alerte sont fixés par le vétérinaire sanitaire et l’éleveur pour chaque unité de production par l’éleveur. Le dépassement des seuils devrait conduire les éleveurs à en informer le vétérinaire sanitaire. Les éleveurs de plus de 1000 oiseaux sont tenus de surveiller et de déclarer à leur vétérinaire sanitaire les signes d’alerte suivants (art. 5 de l’arrêté du 16 mars 2016) :
    - Une mortalité de 4 % en un jour (ou de 2 % chez les palmipèdes) ou une mortalité excessive en deux jours (> 0,25 % à 1 % à J1 selon la filière et doublement de la mortalité à J2),
    - Une diminution des consommations d’eau ou d’aliment de 50 % en jour ou de 25 % par jour pendant trois jours consécutifs,
    - Une chute de ponte de 15 % en un jour ou de 5 % par jour pendant trois jours consécutifs.
    - Le vétérinaire, consulté aux frais de l’éleveur, en recherche les causes et le notifie sur le registre d’élevage afin d’en conserver une trace. En cas de suspicion d’Influenza aviaire, le vétérinaire en avertit la DDPP.
    Rassemblements d’oiseaux (art 7 de l’arrêté du 16 mars 2016, arrêté ZRD, art. 5).
    Les rassemblements d’oiseaux sont interdits :
    - À partir du risque « modéré » dans les zones humides et les ZRD (sauf dérogations),
    - À partir du risque « élevé » dans toute la zone où le risque est élevé (sauf dérogations).
    Pigeons voyageurs (art. 9 modifié de l’arrêté du 16 mars 2016)
    Au risque négligeable, les compétitions internationales de pigeons voyageurs sont permises sauf pour les pigeons provenant d’une zone où des cas IAHP sont déclarés ou si le départ de la compétition a lieu dans une telle zone.
    À partir du risque « modéré », les compétitions de pigeons voyageurs sont interdites pour des pigeons originaires d’une zone réglementée, ou pour un départ, une arrivée ou un survol d’une zone réglementée.
    Lors de risque élevé, les compétitions sont interdites entre le 1er septembre et le 31 mars. Entre le 1er avril et le 31 août, les détenteurs de pigeons voyageurs peuvent participer à des compétitions s’ils ne détiennent pas d’autres volailles ou oiseaux captifs.
    Vaccination (art. 11 de l’arrêté du 16 mars 2016).

    « La vaccination peut être rendue obligatoire par arrêté du ministre chargé de l’agriculture pour certaines productions, certaines zones géographiques, ou certains niveaux de risque. » Tant que la vaccination n’est pas rendue obligatoire, elle est interdite.
    Le communiqué de presse du ministère de l’agriculture du 5 novembre 2021 indique que la « vaccination est obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet. »
    Carte des cas confirmés sur le dernier mois à la date du 26 septembre.
    Nombre de foyers en élevages, en basses-cours et dans l’avifaune sauvage à la date du 30 septembre et depuis le 1er août 2022 (source BHVSI-SA (bulletin hebdomadaire de veille sanitaire internationale) de la plateforme ESA.

    Anthime Leroy, Philippe Hudry, Bernard Janisson, Samuel Boucher
    Arrêté du 8 novembre 2022
    qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène
    Publics concernés : l’ensemble des détenteurs d’oiseaux (volailles, oiseaux d’ornement, gibier à plumes et faune sauvage captive), les chasseurs, les détenteurs d’appelants de gibier d’eau et utilisateurs du milieu naturel, les vétérinaires, les laboratoires d’analyses départementaux, les professionnels de l’aviculture et les services de l’Etat.
    Objet : augmentation du niveau de risque épizootique d’influenza aviaire de « Modéré » à « Elevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
    Entrée en vigueur : le lendemain de sa publication.
    Notice : cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire est pris à la suite d’une contamination élevée de l’environnement par des virus influenza aviaire hautement pathogène (objectivée par les nombreuses détections de ces virus dans l’avifaune sauvage libre et aggravée par l’observation de flux d’oiseaux migrateurs susceptible d’être contaminée par lesdits virus). Cette situation a entraîné la contamination d’établissements de volailles domestiques et autres oiseaux détenus.
    Références : l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
    Décembre 2022 : Bientôt la vaccination contre l'influenza aviaire ?

    Arrêté du 26 avril 2023 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène
    Publics concernés : les opérateurs détenant des volailles ou autres oiseaux captifs.
    Objet : abaissement du niveau de risque épizootique d’influenza aviaire hautement pathogène à « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
    Entrée en vigueur : le lendemain de sa publication.
    Notice : cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire hautement pathogène est pris à la suite d’une amélioration de la situation sanitaire dans l’avifaune sauvage et vise à alléger les mesures de surveillance et de prévention.
    Références : l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
    Art. 1er. – Le niveau de risque épizootique tel que défini à l’article 3 de l’arrêté du 16 mars 2016 susvisé est qualifié de « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
    Art. 2. – L’arrêté du 8 novembre 2022 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène est abrogé.

    Le point sur l’infuenza aviaire en France (25 mai 2023)
    Depuis la 1er août 2022, il y a eu 478 foyers d’influenza aviaire : 390 dans les élevage commerciaux et 88 chez les amateurs, zoos, appelants… sans compter les très nombreux cas sur la faune sauvage.
    Pour les élevages commerciaux, les départements les plus touchés sont la Vendée (120 cas), le Gers (64 cas), le Maine-et-Loire (44), Les Deux-Sèvres (35), les Côtes-d’Armor (27), les Landes (24), la Loire-Atlantique (18). Pour les particuliers, les départements les plus touchés sont : Somme, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Pas-de-Calais, avec 5 cas.
    Actuellement (25 mai 2023) nous sommes au niveau « modéré » par rapport à l’influenza aviaire. Ce qui signifie que les éleveurs situés dans des « zones humides » doivent encore confiner… mais qui le fait ?
    Même s’il y a un ralentissement depuis mars 2023, il y a encore des cas d’influenza aviaire dans la nature et les élevages. Jadis, on nous avait expliqué que l’influenza aviaire était dû aux migrations des oiseaux et au froid. Actuellement ces deux causes n’existent pas. On nous aurait menti ?

    Le point sur la vaccination
    Cette vaccination serait réservée dans un premier aux professionnels.
    À l’occasion de la 90e session générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) qui s'est tenue à Paris du 21 au 25 mai 2023, la France promeut son plan d’action sur la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène.
    Le 22 décembre 2022, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) a lancé un plan d’action vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Son objectif est de permettre une vaccination effective des volailles à l’automne 2023 si toutes les conditions sont réunies.
    Les acteurs mobilisés pour la mise en œuvre de ce plan d’action sont : l’administration, les établissements publics impliqués (Anses, Agence nationale du médicament vétérinaire, École nationale vétérinaire de Toulouse), les interprofessions du secteur avicole, les représentants de la profession vétérinaire et de l’industrie du médicament vétérinaire.
    À ce jour, plusieurs grandes étapes du plan d’action ont déjà été franchies : un premier rapport concernant l’expérimentation vaccinale menée en France sur des canards mulards est paru, un appel d’offres a été lancé pour obtenir 80 millions de doses de vaccins et le scénario de vaccination envisagé.
    Dans ce contexte, la France entend fournir aux pays tiers toutes les informations nécessaires à l’appréhension du plan d’action vaccination ; dans cette optique, cinq thématiques principales ont été retenues :
    • 1 - Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) : la stratégie vaccinale française
    • 2 - Des vaccins disponibles et efficaces contre l’IAHP circulante : deux vaccins sont validés actuellement
    • 3 - Réalisation d’une expérimentation de vaccination des canards mulards en élevage
    • 4 - Présentation du scénario envisagé pour la vaccination contre l’IAHP en France : peut-être le 1er octobre 2023
    • 5 - Le programme de surveillance renforcé post-vaccination


    Passage au niveau "négligeable" (11 juillet 2023)
    En raison de l'amélioration de la situation sanitaire du virus de l'influenza aviaire dans l'avifaune sauvage, l'absence de migration saisonnière et la stabilisation de la situation épidémiologique dans l'avifaune sauvage des pays voisins, le niveau de risque qui était qualifié de « modéré » est passé à « négligeable » sur l’ensemble du territoire métropolitain par arrêté du Ministre en charge de l'Agriculture le 07 juillet 2023, publié le 11 juillet 2023 au Journal Officiel.
    La claustration et la mise à l'abri des volailles ne sont donc plus requises, y compris dans les zones à risque particulier.
    Les rassemblements de volailles sont à nouveau autorisés et toutes les restrictions liées aux activités cynégétiques sont levées.
    Néanmoins, il convient de respecter en toutes circonstances les règles de biosécurité et de rester vigilants, afin de prévenir tout risque d'introduction et de propagation de l'influenza aviaire.


    Assouplissement pour la présentation de nos volailles en exposition ? (par arrêté du 28 septembre 2023)
    Ces mesures s’appliquent en cas de « risque modéré » pour les zones contrôlées et en « risque élevé » pour l’ensemble du territoire.
    2) Les rassemblements de volailles et d'oiseaux captifs sont interdits. Par dérogation, sont autorisés :
    a) Les rassemblements de volailles et d'oiseaux captifs appartenant à des espèces listées en annexe I du présent arrêté ; b) Les rassemblements d'oiseaux captifs détenus de manière systématique en volière sans contact avec l'avifaune sauvage ;
    c) Les rassemblements de volailles et d'oiseaux captifs autres que ceux visés au a et b, si les détenteurs participant effectuent un dépistage virologique 72 heures avant le transport vers le lieu de rassemblement. Ces résultats sont transmis aux préfets du lieu de détention des oiseaux et du lieu de rassemblement.
    Les volailles étant considérés comme des "oiseaux captifs" au sens de la réglementation européenne (règlement européen 2016/429). Les oiseaux captifs sont donc autorisés dans les rassemblements (expositions) s’ils sont détenus de manière systématique en volière (en période de risques modéré ou élevé).
    En bref :
    - Le point a) concerne les espèces appartenant à l’annexe où figure les pigeons, les rassemblements sont donc autorisés et sans contraintes.
    - Le point b) nous concerne directement, nous, éleveurs de volailles de races, et permet donc le déroulement de nos expositions, peu importe le niveau de risque, dès lors que nos animaux ne sont pas en contact avec l’avifaune sauvage. Autrement dit, dès lors que les mesures de confinement sont strictement respectées, nous pouvons considérer que nos oiseaux captifs peuvent être exposés, par dérogation.

    Passage au niveau "modéré" (25 novembre 2023)
    sur l'ensemble du territoire métropolitain

    Passage au niveau "élevé" (4 décembre 2023)
    Arrêté du 4 décembre 2023 : Le niveau de risque épizootique (influenza aviaire) est qualifié de « élevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
    Cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire hautement pathogène est pris suite à la mise en évidence d’une dynamique d’infection dans l’avifaune sauvage migratrice et de foyers en élevage dans les pays voisins et sur le territoire métropolitain et vise à renforcer les mesures de surveillance et de prévention.
    Références : l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr)
    Influenza aviaire : le risque rabaissé au niveau « modéré » en France (18 mars 2024)
    La situation sanitaire est devenue « favorable ». Dans un communiqué, publié samedi 16 mars, le ministère de l'Agriculture a annoncé que le niveau de risque d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en France va passer du stade « élevé » à celui de « modéré », à compter du lundi 18 mars. En deux mois, aucun nouveau foyer de contamination en élevage n'a été détecté, ni en faune sauvage depuis plus d'un mois.
    Arrêté du 26 avril 2024 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène
    Publics concernés : les opérateurs détenant des volailles ou autres oiseaux captifs.
    Objet : abaissement du niveau de risque épizootique d’influenza aviaire hautement pathogène à « Négligeable » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
    Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le 3 mai 2024.
    Notice : cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire hautement pathogène est pris à la suite d’une amélioration de la situation sanitaire dans l’avifaune sauvage.
    Références : l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).