Compte rendu du championnat d’Europe du serama à Verdun (Meuse)

30 mars – 1er avril 2013

« Ce n’est pas demain que l’on verra des rangées de seramas en exposition » écrivait un « spécialiste », l’année passée, dans un forum. Effectivement, ce n’est pas demain, c’est aujourd’hui !

Un succès

L’exposition de Verdun a donc accueilli le premier championnat d’Europe du serama, agréé par l’Entente européenne. C’est un pari réussi par l’équipe du président Emmanuel Richier : 425 seramas inscrits ! Le plus grand rassemblement de cette race, la plus petite volaille du monde, jamais réalisé en Europe, et de loin. Et d’importance égale aux plus grosses expositions des USA : il y avait en 2012, à la plus importante exposition américaine 371seramas. Et pour la première fois, nous avons essayé de classer ces seramas par variété. Pour les variétés unicolores et cailloutées, il n’y a eu guerre de difficultés ; un peu plus difficile pour les autres variétés.

Une faible participation étrangère

Un bémol, cependant : la faible participation étrangère ; il n’y avait que 2 éleveurs italiens. Les lecteurs de La Revue Avicole aiment bien mes coups de g… ; alors je vais en pousser un. Cette faible participation étrangère est due, malheureusement, aux contraintes trop fortes imposées par la France aux étrangers, la France championne des normes inutiles et inapplicables, au principe de précaution annihilant toute initiative. Et toutes ces normes et principe n’empêche pas grand-chose ! Toutes ces normes, qui partent souvent d’une bonne idée, sont ensuite souvent « interprétées » par des fonctionnaires, « petits despotes » locaux et imbus de l’autorité que leur donne leur poste : ce qui fait que l’application de ces normes est parfois différente d’un département à l’autre. À un fonctionnaire auquel je faisais remarquer qu’une norme était inapplicable (cela ne concernait pas l’aviculture) ; il en a convenu mais m’a rétorqué : « on l’applique quand-même », alors que je lui suggérais de faire remonter l’information en haut lieu au lieu d’appliquer « bêtement » cette norme inapplicable ! Notre pays est malheureusement un pays décadent dans de nombreux domaines et si rien n’est fait rapidement, cette décadence est inéluctable ! Nous allons facilement exposer en Allemagne par exemple ; pourtant on ne peut pas dire que l’Allemagne n’est pas un pays rigoureux. Mais l’inverse est difficile… Il faudra se préoccuper de cela pour l’exposition européenne de Metz 2015, mais je sais que la SCAF en est consciente.

Un livre

Mais revenons à des choses plus positives. Pour célébrer cet évènement, avec mon ami Andy Verelst, nous avons sorti un livre sur cette race de volaille, originaire de Malaisie. Il permettra aux lecteurs d’en savoir plus sur cette race nouvelle. On peut se le procurer chez moi.
Cet ouvrage fait le point actuel sur le serama : historique, élevage et standard.

Édité à l’occasion du premier championnat d’Europe du serama, à Verdun (Meuse)

Auteurs : Jean-Claude Périquet & Andy Verelst

Format A5 - 148 pages - Tout en couleur - Édité par le Club de la volaille meusienne - Mars 2013.

Prix : 15 euros + 5 euros de port et d’emballage.

À commander chez : Jean-Claude Périquet, 3 hameau de Pierreville, 55400 Gincrey
jeanclaude.periquet@nordnet.fr

Rappel du règlement

Voici le règlement de ce championnat

1 - Pour au moins 20 sujets présentés, on décernera un titre de champion d’Europe. Le meilleur sujet sera déclaré champion d’Europe, indépendamment du sexe. Pour obtenir ce titre il faut que le sujet soit au moins noté 95 points. 
2 – S’il y a plus de 40 sujets, on attribuera un titre de champion d’Europe au meilleur mâle et à la meilleure femelle. 
3 - Avec 20 sujets d’une même variété de couleur, on pourra attribuer un autre titre de champion d’Europe dans cette variété de couleur. 
4 - Si dans chaque variété, les conditions de l’article 3 (40 animaux) sont remplies, on pourra également attribuer un titre de champion d’Europe au meilleur mâle et à la meilleure femelle. 

5 – Pour les variétés moins représentées (moins de 20 sujets) un regroupement pourra être effectué pour éventuellement désigner un titre de champion.
5 – Les variétés soyeuses, frisées ou autres ne seront pas jugées, mais pourront être présentées et vendues.

6 – Un super champion d’Europe sera désigné ; il sera remplacé si cela est possible.

Les variétés exposées

Quant à l’exposition proprement dite, il y avait donc 425 seramas présentés par 25 éleveurs : 41 blancs, 1 bleu, 3 coucou, 1 coucou-fauve, 41 noirs, 7 chocolat (ou bronzés), 20 noir caillouté blanc, 1 bleu caillouté blanc, 13 chocolat caillouté blanc, 6é froment doré, 1 perdrix argenté, 5 froment argenté, 1 froment doré bleu, 2 froment chocolat, 1 froment chocolat argenté, 50 froment caillouté blanc, 23 froment clair caillouté blanc, 1 froment argenté caillouté blanc, 53 fauves à queue noire, 5 rouges à queue noire, 23 froment crème, 30 dorés à queue chocolat, 20 dorés à queue chocolat et poitrine liserée, 1 doré à queue chocolat camail argenté et poitrine à double liseré, 1 argenté à queue chocolat et poitrine liserée, 3 frisés et 15 soie. Soit 22 variétés reconnues (sur les 24 admises) et 5 non reconnues (coucou, coucou-fauve, perdrix argenté, frisé et soie).

Le résultat du jugement

Bien sûr les variétés non reconnues ont été disqualifiées mais les juges ont quand-même porté des indications sur les fiches de jugement. Seulement 7 sujets absents. Pratiquement tous les sujets avaient des tarses jaunes et des couleurs d’oreillons conformes : preuve qu’il est facile d’obtenir des tarses jaunes et des oreillons rouges rapidement. Bien sûr il y a encore des progrès à faire : beaucoup de sujets trop lourds, des types pas toujours caractéristiques, des coloris un peu mélangés ; mais les progrès vont être rapides.

Au point de vue statistique, voici dans le tableau ci-dessous les résultats du jugement :

Absent

Disqualifié

90

91

92

93

94

95

96

7

93

67

78

105

50

14

9

2

1,6 %

21,8 %

16,8 %

18,4 %

24,7 %

11,8 %

3,3 %

2,1 %

0,5 %

 

Et un graphique

 

Dans l'ordre : Absent Disqu. 90 91 92 93 94 95 96

 

 

 

5 juges ont été nécessaires pour départager ces animaux : MM. Bovet (Suisse), Davesne, Delambre, Dulieu , Thomassin.

Les titres de champion

Super champion d’Europe : n° 391 doré à queue chocolat à Sylvie Sassier (Dordogne)

Champions d’Europe :

-          Serama blanc : n°43 à Paolo Ongaretto (Italie)

-          Serama noir : coq n° 80 à Lucas Schmitt (Meuse)

poule n° 106 à Quentin Leturc (Meuse)

-          Serama froment doré : n° 182 à Paolo Ongaretto (Italie)

-          Serama froment crème : n° 365 à Jean-Claude Périquet (Meuse).

Certains, au vu des sujets ou des photos, diront « J’avais mieux chez moi ! ». Peut-être, mais il fallait le prouver en venant exposer !

 

Le groupe des champions ; de gauche à droite : Sylvie Sassier, Paolo Ongaretto, Jean-Claude Périquet, Lucas Schmitt, Quentin Leturc ; derrière : Gaston Harter président de la SCAF ; à droite : Emmanuel Richier, président de la Société meusienne d’aviculture.

 

L’inauguration

Elle s’est déroulée le samedi matin, en présence des autorités avicoles : G. Harter président de la SCAF, J.C. Périquet président de la FFV, J.J. Brussat président de Phoenix-France, J. Coënne commissaire général su Salon de Paris et des présidents ou représentants des associations voisines ; et des autorités politiques : le député J.L. Dumont, le vice-président du Conseil général, l’adjoint au maire de la ville de Verdun, quelques conseillers généraux, etc.

Les ventes

262 sujets étaient à vendre sur le catalogue, soit 62 %, mais d’autres sujets ont été ajoutés à la vente après le jugement. Et quelques 185 seramas ont été achetés par des éleveurs de tous horizons : Allemagne, Belgique, et toute la France. Prix de vente de 11 à 33 euros, en moyenne 16,50 euros pour les coqs et 22 euros pour les poules. On est loin des prix pratiqués il y a 2 ou 3 ans où un serama se négociait à plus de 100 euros ! Ces prix raisonnables permettront de diffuser encore cette belle petite race

Jean-Claude Périquet

Quelques photos (Auteurs : J.C. Périquet et A.. Wolff)

 

Une vue générale de l'exposition
 

Pour la première fois, les seramas ont été classés par variété (Ici les blancs)
 
L'inauguration, avec, de gauche à droite :
G. Harter président de la SCAF,
J.C. Périquet président de la FFV,
E. Richier président de la SMA

Solène, éleveuse de serama
 

Syvie Sassier reçoit la coupe et la plaque de super-champion
des mains de E. Richier et du vice-président du conseil général
 

Syvie Sassier remercie tout le monde

Le coq de Sylvie
   
 Paolo Ongarertto (Italie) reçoit les récompenses des mains de G. Harter pour un premier titre (ci-dessus, à gauche)
et des mains du vice-président du conseil général pour son second titre (ci-dessous, à droite)
Les remerciements de Paolo (ci-dessus, à droite). Le coq blanc de Paolo (ci-dessous, à gauche)
   
   
 
Quentin Leturc reçoit son titre de champion d'Europe des mains du conseiller général et adresse ses remerciements à tous

 
Lucas Schmitt reçoit ses trophées
des mains du député J.L. Dumont
 
Et Jean-Claude Périquet
des mains d'Emmanuel Richier
   
 A gauche : une poule appartenant à J.C. Périquet ; masse : 290 g.
Cette poule a passé l'hiver (rigoureux du Nord-Est) dans un poulailler ordinaire
et parcours extérieur avec des dizaines d'autres
Au centre : le coq noir champion de Lucas
A droite : le coq froment crème champion de J.C. P

 

Le Serama
Le Serama arrive en Europe et en France... Il connaîtra très vite une grande popularité grâce à sa forme typique, sa petite taille et son comportement très agréable. Il est idéal pour un petit jardin et peut être élevée sur un balcon… même si ce n'est pas l'endroit rêvé pour une volaille !

L'origine
   
   Ces 2 cartes permettent de situer la patrie d’origine du Serama : la Malaisie.
Carte de l’Indonésie, ci-contre, à gauche : on peut situer la Malaisie.
Ce pays est composé de 2 parties : la péninsule malaise (en dessous de la Thaïlande) et une partie de l’île de Bornéo.
Carte de la Malaisie, ci-dessus : on voit les 2 parties de ce pays et en vert plus « fluo » au nord de la péninsule malaise, l’état de Kelantan d’où est originaire le Serama.
Le Kelantan est considéré comme le berceau de la culture malaise et son caractère rural et traditionnel renforce l'impression de bastion de l'identité malaise dans le pays.

Certains auteurs pensent que l'origine de cette volaille naine remonte aux années 1600 et au roi Thaï Sri Rama. Mais, en réalité, la création de cette race, même s'il y a un rapport avec Sri Rama, est plus récente.
Le Serama fut obtenu en Malaisie dans le Kelantan (voir cartes ci-dessus) par un certain Wee Yean Een. Fasciné par l'élevage des volailles depuis sa tendre enfance, il obtient en 1971 la race Kapan, une sorte de Combattant anglais nain moderne de 650 grammes. Il croise alors sa race avec du Nègre-soie (actuellement appelée Poule soie) dans le but d'en obtenir une variété soyeuse ; sans grand succès. Il continue néanmoins sa sélection en éliminant les caractères qu'il ne souhaitait pas conserver, à savoir les tarses emplumés et les 5 doigts. En 1985, Wee Yean Een introduit la Chabo (autrefois appelé Nagasaki en France) dans sa sélection : à sa grande surprise il obtint des sujets de plus petite taille et il poursuivit la sélection dans ce sens.
En 1988, ses volailles pèsent moins de 500 grammes. Il décide alors de les baptiser Serama, en hommage à Sri Rama, sorte de divinité et personnage mythique des spectacles de marionnettes qu'il aimait aller voir lorsqu'il était enfant et parce qu'il trouvait que sa race possédait la majesté de ce personnage. Il popularise le Serama en essayant de vendre le maximum d'animaux. En 1990, la première exposition de Serama est organisée à Permlis une ville du nord est de la Malaisie.
Cette race est à présent très populaire en Malaisie comme animal de compagnie parfois bien plus que le chat ou le chien ! Deux timbres à son effigie sont même parus en 2001 (voir ci-dessous).
     
 
Kapan,
un des ancêtres du Serama
 
Coq Serama
 
Poule et poussins Serama

L'arrivée en Occident
Le Serama a été importé aux Etats-Unis d'Amérique pour la première fois en 2000 par Jerry Schexnayder. Le succès fut rapide, cette race est présente dans 45 états ; un club d'éleveurs est créé : il s'efforce de le faire connaître et reconnaître, des produits dérivés - assiettes, tee-shirts… - sont lancés. Et ce club - qui a établi un " standard mondial " - pense que le Serama sera la race naine la plus populaire aux Etats-Unis en 2010 ! Il a été introduit en 2004 en Grande Bretagne et l'Europe continentale est bientôt conquise.
Ce qu'on appelle Serama en Europe et en Amérique, est une version moderne et moins extrême de la naine originelle malaise. Ce Serama moderne est une race récente et aura certainement encore besoin de beaucoup d'années de sélection pour arriver à un haut niveau d'élevage.
Pour le moment en Europe, on le retrouve surtout aux Pays-Bas et en Angleterre où il y a déjà des clubs spécialisés. Pour le reste, ils sont aussi présents au Danemark, en Allemagne, en Belgique, en France, en Espagne, en Italie et en Pologne. On le trouve chez des éleveurs privés qui les détiennent dans leur jardin comme passe-temps, chez des éleveurs qui participent aux " jugements typiques Serama " (système de jugement alternatif sur une table, incluant jugement sur le " caractère ") et aussi chez les éleveurs d'expositions.
A Zuidlaren (concours nationaux des Pays-Bas- 2008), près de 30 sujets étaient inscrits (ils n'ont pas été jugés car la race n'est pas encore reconnue). Aux concours nationaux anglais, il y avait aussi presque 20 Serama dans la classe ouverte.
En Angleterre, aux Pays-Bas et en Belgique, les premières démarches pour la reconnaissance officielle de cette race sont initiées.
Cette race offre la possibilité d'attirer de nouveaux éleveurs, un nouvel intérêt de la presse, d'attirer plus de visiteurs à nos expositions, etc.

Standards et jugements
En 2008, il n'existait dans le monde aucun standard officiel du Serama. Il y a quand-même un " standard mondial " établi par la " Fédération mondiale du Serama " (WSF), mais celui-ci n'est encore nulle part accepté par une fédération officielle d'éleveurs. En plus il n'est pas complet : des caractéristiques - importantes - de race comme la couleur de l'iris des yeux, des oreillons et des tarses ne sont pas décrites. Des variétés manquent aussi. Pour la masse, il y a 3 classes : la classe A dans laquelle les sujets pèsent moins de 350 grammes, la classe B pour les moins de 500 grammes et la classe C moins de 600 grammes. Ces valeurs font du Serama la volaille naine la plus petite du Monde !
Ce " standard mondial " n'est pas écrit pour notre système de jugement classique en cages mais pour les " jugements Serama sur table ". Ces " jugements Serama " sur table sont très appréciés aux Pays-Bas et reçoivent beaucoup d'intérêt du public et de la presse. Mais le Serama devra être jugé comme toutes nos autres races dans le standard EE. Le " jugement classique Serama " peut naturellement continuer comme attraction pour le public. Peut-être que cela serait aussi une bonne idée que le Serama soit mis sur une petite table avant le jugement classique car c'est ainsi qu'il se met en position idéale.
En Europe, la commission européenne des standards volailles, à l'initiative d'Andy Verelst (Belgique) a établi en mars 2009 (à Pohlheim, en Allemagne) un standard mais n'a pas retenu les 3 classes mais une seule : coq de moins de 500 grammes et poule de moins de 425 grammes. En effet, les sujets plus faibles ont des problèmes de vitalité et de reproduction ; les sujets plus forts trahissent le croisement avec la Chabo (ex-Nagasaki). Voir ce standard page 17
Il était nécessaire que la commission européenne des standards volailles établisse un standard précis avant que chaque pays en décrive un : on se serait retrouvé avec plusieurs standards et plusieurs directions de sélection en Europe !
Outre les Serama " normaux ", il existe aussi des soyeux, des frisés, des pattus et même des sans-queue. Ces variantes ne sont pas décrites dans le " standard mondial ". La commission européenne n'accepte que le plumage lisse. En plus il y a des informations (non confirmées) précisant que les sujets à plumage soyeux vivraient moins longtemps que les " lisses ". Mais ceci demande à être vérifié. Les sans-queue ne sont pas acceptés vu qu'il existe des difficultés de reproduction dans cette variété. Les Serama à courtes pattes sont nombreux mais non désirés car chez ces sujets la position typiquement verticale des ailes n'est pas possible. En plus, les " courtes pattes " possèdent un facteur létal.
Si on voulait le décrire de façon simple, on pourrait dire que le Serama est une petite Chabo (ex-Nagasaki) au corps encore moins long et plus relevé. Principales autres caractéristiques : crête simple, moyenne et droite, tarses assez courts, camail abondant, dos court, quatre doigts, grande queue portée verticalement, ailes verticales mais dont les extrémités ne doivent pas toucher terre, poitrine haute et développée : l'impression générale est que la queue et l'avant du corps forment un V. Le coloris du plumage n'est pas bien fixé, de nombreuses couleurs existent ; les éleveurs sélectionnent surtout la taille et le type. Mais à l'avenir, il faudra se diriger vers la sélection de variétés bien précises.

Ci-dessous des vidéos sur le Serama

Les variétés
C'est, sans doute, le point le plus difficile de la sélection du Serama. Car il est seulement sélectionné sur le type et la taille et non sur le coloris. Mais un jugement sans considération du plumage, n'est pas possible dans notre système européen.
Il existe énormément de variantes dans cette race dont une grande partie très typique mais inconnues dans nos races classiques. Un inventaire des élevages aux Pays-Bas et des sites Internet d'éleveurs européens et américains du Serama ont montré que les variétés du Serama et des races combattantes sont très semblables.
Le standard européen, pour l'instant a décrit 17 variétés mais Andy Verelst en a décrit d'autres qui seront examinées ultérieurement par la commission européenne des standards.
 
 
 
 
 
 

L'élevage
A quoi est dû le succès de cette race ? Essentiellement à sa petite taille et à son allure fière.
Dans son élevage, c'est donc la taille la plus petite qui est recherchée, mais il faut porter une attention toute particulière à la qualité des jeunes, la bonne fertilité et la bonne production d'œufs. En effet, plus une race s'éloigne de la norme - c'est le cas ici avec la petite taille du Serama - plus elle peut avoir des difficultés de reproduction. Les sujets maladifs, s'éloignant du standard, trop gros, les mangeurs d'œufs seront éliminés de la reproduction.
Les installations d'élevage - poulaillers, mangeoires, abreuvoirs… - doivent être adaptées à la petite taille de la race. Comme le Serama vient d'un pays où le climat est plutôt chaud, il ne doit pas être exposé aux intempéries : froid, pluie, neige, vent… Au début de son importation aux Etats-Unis, les éleveurs chauffaient légèrement l'espace consacré aux Serama car une température inférieure à 2 ou 3°C leur était fatale. Mais, cette race sera de mieux en mieux acclimatée et le froid ne devrait bientôt plus être un frein à son élevage. Il faut aussi le mettre à l'abri des divers prédateurs domestiques et sauvages : chats, chiens, rapaces, petits carnassiers, etc.
     
 
Oeuf de Serama
   Poussins de Serama

Le Serama mange moins que les autres races et se contente de moins de place ; logique vu sa taille. Il est donc peu coûteux à élever.
Certains l'ont même transformé en animal de compagnie, car il est calme, maniable et le cri du coq est moindre - quoique assez aigu - que celui des autres races. On peut même entraîner les jeunes à se tenir bien redressé comme le demande le standard.
Les œufs sont petits, comparables en taille à ceux de notre caille d'élevage. Leur coloris est très variable : du blanc au brun très foncé ; preuve supplémentaire de la non sélection de variétés bien précises. La période d'incubation serait - semble-t-il - de 19 à 20 jours, sensiblement inférieure aux 21 jours des races normales.
La poule peut se montrer bonne couveuse et bonne mère. Il est préférable de séparer les coqs, un peu batailleurs entre eux.
Le revers de la médaille est que, vu sa rareté pour l'instant, cette race est chère. Voici les tarifs pratiqués en 2005 aux Etats-Unis d'Amérique :
- sujet présentant de gros défauts d'exposition, mangeurs d'œufs, c'est-à-dire n'étant pas destinés à la reproduction : 10 dollars pièce,
- sujet de la classe C : 50 dollars,
- sujet de la classe B : 100 dollars,
- sujet de la classe A : de 150 à 200 dollars,
- œufs à couver : 90 dollars la douzaine.
Prix auquel il faut ajouter le prix de l'emballage et du transport. Mais il est fort probable que le prix de cette race diminuera au fur et à mesure de son expansion. En France actuellement, on trouve des sujets vers 100 euros pièce, parfois moins.

Jean-Claude Périquet, France
Andy Verelst, Belgique

Voir le standard du Serama ci-dessous
Article paru dans le numéro de mars-avril 2010 de la Revue avicole ; pour se renseigner sur cette revue Cliquez ici

 
Standard du Serama

Origine : Naine d'origine malaise, répandue dans le monde entier. Importée en 2001 aux Etats-Unis et quelques années après par les Pays-Bas en Europe.
Aspect général : Race naine très petite, large et compacte avec une forme très typique. Vu de profil un S est formé par la poitrine, le cou et la tête. Race très familière et docile.
Caractéristiques du coq
Corps : court, large et profond, incliné vers l'arrière.
Cou : de longueur moyenne, bien arqué ; camail abondant et s'étendant loin sur les épaules.
Dos : très court ; large ; vu de profil, formant un V avec la ligne du cou et de la queue.
Epaules : larges et bien arrondies.
Ailes : grandes et longues, portées verticalement sans vraiment toucher le sol. Le pommeau de l'aile est un peu saillant et les extrémités un peu tournées vers l'intérieur. Les rémiges primaires de largeur moyenne et longues, leurs extrémités ne sont pas complètement cachées par les rémiges secondaires.
Selle : large, lancettes très bien développées et couvrant bien la transition vers la queue.
Queue : de grandeur moyenne et portée presque verticalement. Rectrices larges et bien étalées, leur longueur dépasse la hauteur de la tête, vues de l'arrière en forme d'un V renversé. Grandes faucilles longues, larges et en forme de sabre, peu courbées ; petites faucilles bien étalées, de longueur moyenne, celles du dessus en forme de sabre, celles du dessous légèrement courbées. L'avant de la queue peut toucher le lobe arrière de la crête mais elle ne peut pas tomber vers l'avant (queue d'écureuil).
Poitrine : portée haut, proéminente, large et bien arrondie et dépassant très distinctement le bout du bec.
Abdomen : court, duveteux.
Tête : petite, portée quelque peu vers l'arrière.
Face : rouge, petite, ronde, de texture fine.
Crête : simple, de grandeur moyenne, droite, de préférence pourvue de cinq dents régulières. Lobe ne suivant pas la nuque.
Barbillons : de grandeur moyenne, ronds, de texture fine.
Oreillons : rouges, tolérés quelque peu sablés de blanc ; petits, ovales.
Yeux : grands, iris orange à brun-rouge.
Bec : fort, légèrement courbé ; de même couleur que les tarses.
Cuisses : plutôt courtes, puissantes et bien écartées.
Tarses : de longueur moyenne ; lisses ; couleur selon variété.
Doigts : quatre.
Plumage : bien développé, serré.
Caractéristiques de la poule
Les mêmes caractéristiques morphologiques que chez le coq, compte tenu des différences sexuelles.
Dos : la ligne du dos en forme d'un U assez étroit.
Défauts éliminatoires
Corps trop grand, trop grossier ou trop étroit ; dos long ; poitrine plate ou étroite ; port horizontal ; ligne tête-cou trop droite ; tarses courts ; mauvais port des ailes ; port de la queue trop basse ou vers l'avant ; grandes faucilles très courbées ; attributs de la tête grossiers ; oreillons blancs.

Variétés
Note importante : Le coloris est beaucoup moins important que le type et les caractéristiques de la race.

Blanc
Blanc pur. Chez le coq de légers reflets jaunes dans le camail et les lancettes sont tolérés. Tarses jaunes.
Défauts graves : reflets jaunes très prononcés ; plumes autres que blanches.

Noir
Noir profond avec reflets verts. Dans le camail du coq quelques plumes dorées ou argentées sont tolérées. Tarses jaunes, nuance foncée tolérée.
Défauts graves : beaucoup de doré ou d'argenté dans le camail ; forte dépigmentation ; beaucoup de reflets violets.

Bleu
Bleu plus ou moins foncé avec ou sans liserés. Camail, lancettes et épaules du coq d'un bleu plus foncé à bleu noirâtre. Dans le camail du coq quelques plumes dorées ou argentées sont tolérées.
Tarses jaunes, nuance foncée tolérée.
Défauts graves : couleur de fond très tacheté ; beaucoup de doré ou d'argenté dans le camail ; forte dépigmentation.

Bronzé (ou chocolat)
Brun profond le plus régulier possible avec des reflets bronzés. Chez le coq le camail et les lancettes sont encore plus brillants.
Tarses jaunes, nuance foncée tolérée.
Défauts graves : couleur de fond très irrégulière ; absence de lustre ; forte dépigmentation.

Noir caillouté blanc (caillouté grossier)
Couleur de fond noir profond avec reflets verts. Dans le camail du coq quelques plumes dorées ou argentées sont tolérées. Les extrémités des plumes blanches ou avec des taches blanches irrégulières. Des plumes entièrement blanches dans la queue ou dans les vols sont tolérées. Les parties blanches augmentent avec l'âge.
Tarses jaunes, nuance foncée tolérée.
Défauts graves : absence de lustre ; parties blanches très dominantes chez des sujets jeunes.

Bleu caillouté blanc (caillouté grossier)
Couleur de fond gris bleu d'une nuance plus claire ou plus foncée. Camail, lancettes et épaules du coq un bleu plus foncé à bleu noirâtre. Dans le camail du coq quelques plumes dorées ou argentées sont tolérées.
Tarses jaunes, nuance foncée tolérée.
Dessin et défauts comme chez la variété noir caillouté blanc.

Bronzé caillouté blanc (caillouté grossier)
Couleur de fond brun profond la plus régulière possible avec des reflets bronzés.
Tarses jaunes, nuance foncée tolérée.
Dessin et défauts comme chez la variété noir caillouté blanc.

Froment
COQ : Tête, camail et lancettes brun rouge avec liseré doré et sans flamme noire. Epaules et dos brun rouge clair. Brassard noir à reflets verts ou vert bleuâtre. Rémiges primaires noir terne avec un bord étroit brun sur les barbes externes. Rémiges secondaires avec des barbes externes brun doré (triangle de l'aile), barbes internes noir terne. Poitrine, abdomen et cuisses noirs. Queue noire à reflets verts, les petites faucilles inférieures avec liseré brun.
POULE : Tête et camail brun rougeâtre, quelques traces de noir terne dans la partie inférieure du camail tolérées. Triangle de l'aile un peu foncé. Du noir sur les barbes internes des rémiges. Dos et manteau de couleur froment. Poitrine, ventre et pilons froment clair. Queue noir grisâtre avec nuances brunâtres. Un aspect global un peu plus foncé est toléré. Sous-plumage gris, couleur froment tolérée.
Tarses jaunes.
Défauts graves : chez le coq beaucoup de brun dans la poitrine ou la queue ; chez la poule couleur de fond très claire, manteau très poivré ou présence de liserés clairs.

Froment argenté
COQ : Tête, camail et lancettes jaune paille avec fin liseré argenté et une flamme brunâtre dans la partie inférieure. Epaules et dos orange profond. Brassard noir à reflets verts ou vert bleuâtre. Rémiges primaires noir terne avec un bord étroit blanchâtre sur les barbes externes. Rémiges secondaires avec des barbes externes blanc jaunâtre (triangle de l'aile), barbes internes noir terne. Poitrine, ventre et pilons noirs. Queue noire à reflets verts, les petites faucilles inférieures avec liserées argentés.
POULE : Tête et camail brun terne avec liseré argenté, quelques traces de noir terne dans la partie inférieure du camail tolérées. Du noir sur les barbes internes des rémiges. Dos, manteau et triangle de l'aile de couleur froment. Poitrine, ventre et pilons ivoire. Queue noir grisâtre avec nuances brunâtres. Un aspect global un peu plus foncé est toléré. Sous-plumage gris clair, couleur froment clair tolérée.
Tarses jaunes.
Défauts graves : chez le coq un camail trop brun, trop blanc ou très tacheté, beaucoup d'argenté dans la poitrine ou la queue ; chez la poule une couleur de fond presque blanche, absence de liserés argentés dans le camail, manteau très poivré ou présence de liserés clairs.

Froment bronzé
Comme la variété froment mais toutes les parties noires sont remplacées par un brun profond avec lustre bronzé.

Froment bronzé argenté
Comme la variété froment argenté mais toutes les parties noires sont remplacées par un brun profond avec lustre bronzé.

Froment caillouté blanc (caillouté grossier)
COQ : comme la variété froment mais du brun sur la poitrine est toléré. Les extrémités des plumes blanches ou avec des taches blanches irrégulières. Des plumes entièrement blanches dans la queue ou dans les vols sont tolérées. Les parties blanches augmentent avec l'âge.
POULE : couleur de fond froment foncé jusque brun rouge, de préférence régulière. Du noir sur les barbes internes des rémiges. Queue noir grisâtre avec nuances brunâtres. Les extrémités des plumes blanches ou avec des taches blanches irrégulières. Les taches blanches se trouvent souvent sur une paillette noire. Le total de préférence régulier. Des plumes entièrement blanches dans la queue ou dans les vols sont tolérées. Les parties blanches augmentent avec l'âge.
Tarses jaunes.
Défauts graves : triangle de l'aile complètement blanc ; camail et lancettes clairs chez le coq ; couleur de fond trop claire chez la poule.

Froment clair caillouté blanc (caillouté grossier)
COQ : comme la variété froment caillouté blanc à l'exception du camail et des lancettes qui sont orange brillant.
POULE : comme la variété froment caillouté blanc mais avec une couleur de fond froment jaunâtre clair de préférence régulière.
Tarses jaunes.
Défauts graves : triangle de l'aile complètement blanc ; camail et lancettes foncés chez le coq ; couleur de fond foncée chez la poule.

Froment argenté tacheté blanc (caillouté grossier)
COQ : comme la variété froment argenté mais du crème sur la poitrine est toléré. Dessin comme chez la variété froment caillouté blanc.
POULE : comme la variété froment caillouté blanc mais avec une couleur de fond crème à froment clair de préférence régulière.
Tarses jaunes.
Défauts graves : triangle de l'aile complètement blanc ; couleur de fond foncée chez la poule.

Froment bronzé tacheté blanc
Comme la variété froment caillouté blanc mais toutes les parties noires sont remplacées par un brun profond avec lustre bronzé.

Fauve à queue noire
Tête, cou et plumage du corps un fauve chaud et régulier (chez le coq un peu plus intensif). Rémiges avec barbes externes fauves et barbes internes noires, de sorte que l'aile fermée semble être fauve. Rectrices noires avec un peu de fauve caché à la base. Faucilles noires avec un fin liseré fauve désiré. Sous-plumage fauve clair à gris clair.
Tarses jaunes.
Défauts graves : dessin noir dans le cou ; queue en majeure partie fauve ; dépigmentation.

Rouge à queue noire
COQ : dessin comme chez la variété fauve à queue noire. Une couleur de fond brun rouge chaude et régulière est souhaitée. Le camail, les lancettes et les épaules un peu plus intensifs.
POULE : ressemble à une poule froment avec une nuance très rouge.
Tarses jaunes.
Défauts graves : dessin noir dans le cou ; queue en majeure partie rouge ; dépigmentation ; couleur de fond très irrégulière chez la poule.

Masse : coq jusque 500g, poule jusque 425g.
Masse minimale des oeufs à couver : 23g.
Couleur de la coquille des œufs : beige à blanc crème.
Diamètres des bagues : coq 11, poule 10.

Standard du Serama - approuvé par la commission européenne des standards à Pohlheim (D) en mars 2009 et par la commission française des standards à Paris le 6 février 2010

Nouvelles variétés adoptées en France le 9 octobre 2010
Froment crème
COQ : Tête, cou et lancettes couleur froment. Epaules et dos blanc crème. Rémiges avec barbes externes froment clair (triangle de l'aile) et barbes internes poivrées gris brun. Poitrine, ventre et cuisses couleur crème très clair jusque presque blancs. La partie visible des rectrices de couleur froment, la partie couverte poivrée gris brun. Faucilles froment intensif. Un contraste fort entre le camail, les lancettes et la queue avec le reste du plumage très clair est recherché. Sous-couleur grise. Tarses jaunes.
POULE : Tête et camail froment clair jaunâtre. Couleur de fond du reste du plumage couleur crème très clair jusque presque blanc, le plus uniforme possible. Rémiges avec barbes externes froment clair (triangle de l'aile) et barbes internes poivrées gris brun. La partie visible des rectrices de couleur froment, la partie couverte poivrée gris brun. Sous-couleur grise jusque gris noirâtre sur la tête.
Défauts graves : chez le coq : camail, lancettes et/ou queue très clairs, couleur du corps trop foncée, contraste insuffisant ; chez la poule : couleur de fond trop foncée, dessin noir dans le camail.

Doré à queue bronzée
COQ : Tête, camail et lancettes orange brillant avec des flammes brun bronzé terne. Epaules et dos brun rouge brillant. Rémiges primaires brun bronzé terne avec le bord externe brun. Rémiges secondaires avec barbes externes brun rouge (triangle de l'aile), barbes internes brun bronzé terne. Poitrine, couvertures de l'aile, ventre et cuisses châtain clair. Rectrices brun terne très foncé avec un peu de châtain caché à la base. Faucilles brun bronzé brillant, petites faucilles légèrement poivrées et fortement brillantes. Sous-plumage brun grisâtre. Tarses jaunes.
POULE : Tête et camail fauve profond avec dans la partie inférieure des flammes brun bronzé terne et des hampes fauves. Rémiges fauves avec des barbes internes brun bronzé terne. Dos, selle, couvertures des ailes et de la queue fauve clair avec des hampes et des bords fauves. La face interne de ces plumes avec du poivre brun terne plus ou moins prononcé. Poitrine, flancs, ventre et pilons fauve clair uniforme. Queue chocolat, les rectrices supérieures correspondent plus ou moins en couleur avec les couvertures de la queue. Sous-plumage grisâtre.
Défauts graves : Chez le coq : couleur de la poitrine impure, camail et/ou lancettes foncées, absence de lustre ; Chez la poule : couleur de fond très claire ou tachetée.

Doré à queue bronzée liseré
COQ : Tête, camail et lancettes orange brillant avec des flammes brun bronzé terne. Epaules et dos brun rouge brillant. Rémiges primaires brun bronzé terne avec le bord externe brun. Rémiges secondaires avec barbes externes brun rouge (triangle de l'aile), barbes internes brun bronzé terne. Poitrine, couvertures de l'aile, ventre et cuisses châtain clair avec un fin liseré noirâtre. Rectrices brun terne très foncé avec un peu de châtain caché à la base. Faucilles brun bronzé brillant, petites faucilles légèrement poivrées et fortement brillantes. Sous-plumage brun grisâtre. Tarses jaunes.
POULE : comme la poule « doré à queue bronzée ».
Défauts graves : Chez le coq : liserés pas assez nets, camail et/ou lancettes foncés, absence de lustre ; Chez la poule : couleur de fond très claire ou tachetée.

Doré à queue bronzée et camail argenté
COQ : Tête, camail et lancettes : partie visible de couleur crème très clair jusque presque blanche. La base des plumes brun clair. Epaules et dos rouge orange brillant. Rémiges primaires brun bronzé terne avec le bord externe brun. Rémiges secondaires avec barbes externes brun rouge avec un bord étroit de couleur crème (triangle de l'aile brun rouge, un peu de nuances crème toléré), barbes internes brun bronzé terne. Poitrine, couvertures de l'aile, ventre et cuisses châtain clair. Rectrices brun terne très foncé avec un peu de châtain caché à la base. Faucilles brun bronzé brillant, petites faucilles légèrement poivrées et fortement brillantes. Sous-plumage brun grisâtre.
POULE : Tête et camail froment avec liseré argenté et dans la partie inférieure des flammes brun terne. Rémiges froment avec des barbes internes brun terne. Dos, selle, couvertures des ailes et de la queue froment avec un lustre rosé et des bords clairs. La face interne de ces plumes avec du poivre brun grisâtre plus ou moins prononcé. Poitrine, flancs, ventre et pilons froment clair avec des hampes et des bords plus clairs. Queue brun grisâtre, les rectrices supérieures correspondent plus ou moins en couleur avec les couvertures de la queue. Sous-plumage grisâtre. Tarses jaunes.
Défauts graves : Chez le coq : couleur de la poitrine impure, camail tacheté ou vraiment jaune ; lustre absent ; Chez la poule : couleur de fond très tachetée, liserés pâles absents.

Doré à queue bronzée et camail argenté liseré COQ : Tête, camail et lancettes : partie visible de couleur crème très clair jusque presque blanche. La base des plumes brun clair. Epaules et dos rouge orange brillant. Rémiges primaires brun bronzé terne avec le bord externe brun. Rémiges secondaires avec barbes externes brun rouge avec un bord étroit de couleur crème (triangle de l'aile brun rouge, un peu de nuances crème toléré), barbes internes brun bronzé terne. Poitrine, couvertures de l'aile, ventre et cuisses châtain clair avec un fin liseré noirâtre. Rectrices brun terne très foncé avec un peu de châtain caché à la base. Faucilles brun bronzé brillant, petites faucilles légèrement poivrées et fortement brillantes. Sous-plumage brun grisâtre. Tarses jaunes.
POULE : comme la poule « doré à queue bronzée et camail argenté ».
Défauts graves : Chez le coq : liserés pas assez nets, camail tacheté ou vraiment jaune ; lustre absent ; Chez la poule : couleur de fond très tachetée, liserés pâles absents.

Doré à queue bronzée et camail argenté à double liseré
COQ : Tête, camail et lancettes : partie visible de couleur crème très clair jusque presque blanche. La base des plumes brun clair. Epaules et dos rouge orange brillant. Rémiges primaires brun bronzé terne avec le bord externe brun. Rémiges secondaires avec barbes externes brun rouge avec un bord étroit de couleur crème (triangle de l'aile brun rouge, un peu de nuances crème toléré), barbes internes brun bronzé terne. Poitrine, couvertures de l'aile, ventre et cuisses châtain clair avec un fin liseré noirâtre au bord de chaque plume. A l'intérieur de ce liseré noirâtre se trouve un liseré interne distinct de couleur crème. Rectrices brun terne très foncé avec un peu de châtain caché à la base. Faucilles brun bronzé brillant, petites faucilles légèrement poivrées et fortement brillantes. Sous-plumage brun grisâtre. Tarses jaunes.
POULE : comme la poule « doré à queue bronzée et camail argenté ».
Défauts graves : Chez le coq : dessin liseré délavé, liseré interne crème beaucoup trop large de sorte que la poitrine ne soit pas nettement tricolore, camail tacheté ou vraiment jaune ; lustre absent ; Chez la poule : couleur de fond très tachetée, liserés pâles absents.

Argenté à queue bronzée liseré
COQ : Tête, camail et lancettes blanc argent avec des flammes brun bronzé clair terne. Epaules et dos blanc argent. Rémiges primaires brun bronzé terne avec le bord externe blanc. Rémiges secondaires avec barbes externes blanches (triangle de l'aile), barbes internes brun bronzé terne. Poitrine, couvertures de l'aile, ventre et cuisses blanc argent avec un fin liseré noirâtre. Rectrices brun terne avec un peu de gris blanc caché à la base. Faucilles bronze clair brillant. Petites faucilles légèrement poivrées. Sous-plumage gris brunâtre. Tarses jaunes.
POULE : Tête et camail presque blancs et dans la partie inférieure des flammes brun terne. Rémiges froment très clair avec des barbes internes brun grisâtre. Dos, selle, couvertures des ailes et de la queue de couleur crème jusque presque blancs. La face interne de ces plumes avec du poivre brun grisâtre terne très peu prononcé. Poitrine, flancs, ventre et cuisses presque blancs. Queue brun grisâtre clair, les rectrices supérieures correspondent plus ou moins en couleur avec les couvertures de la queue. Sous-plumage grisâtre.
Défauts graves : Chez le coq : beaucoup de reflets jaunes dans la couleur de fond, liserés pas assez nets ; Chez la poule : couleur de fond très tachetée

   
 
Le type idéal du serama d'après la commission européenne des standards volailles

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